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un nouveau médicament anti-obésité… Lorcaserin (Belviq)

Posté le 29 Juin, 2012 dans Actualités | 2 commentaires

un nouveau médicament anti-obésité… Lorcaserin (Belviq)

Après la polémique sur le médiator, voici un nouveau médicament « anti-obésité » qui vient de voir le jour à travers l’autorisation par la FDA de sa commercialisation. Le comité d’experts s’est prononcé favorablement malgré un premier rejet en 2010 compte tenu des suspicions d’apparition de cancers du sein chez les rats

Le Belviq réduit l’appétit à travers son action sur un neuromédiateur bien connu, la Sérotonine. Or les anorexigènes déjà mis sur le marché depuis des années agissaient sur le récepteur 5HT2B, à l’origine de complications cardiaques. Le Belviq agirait quant à lui de manière plus sélective sur le récepteur 5HT2C, mais à l’heure actuelle peu de preuves sur l’absence d’effets cardiaques sont apportées.

Un produit efficace ?

Le médicament a été utilisé pendant une période allant jusqu’à un an et a entraîné une perte de poids moyenne allant de 3 % à 3,7 %. Moins de 50% des participants ont perdu plus de 5% de leur poids (23% avec placebo), dans le cadre d’essais thérapeutiques et régime alimentaire adapté. Qu’en sera-t-il dans la « vraie » vie ? La question peut être posée…

Rappelons que la micronutrition peut optimiser de manière naturelle la production de Sérotonine à partir d’un acide aminé présent dans l’alimentation, le Tryptophane. Le Tryptophane, essentiellement d’origine végétale, permet de fabriquer en fin de journée la Sérotonine et la Mélatonine, favorisant ainsi l’apaisement et l’endormissement. Un déficit peut induire des « pulsions » sucrées en fin d’après-midi, perturber le sommeil et l’humeur générale. Une collation l’après-midi (biscuit diététique riche en protéines végétales, fruits oléagineux, fruit, 1 ou 2 carrés de chocolat noir…) et un dîner végétarien sont donc conseillés pour optimiser la sensation de bien-être en fin de journée, préparer au sommeil et optimiser le contrôle du poids !

Anthony Berthou

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2 Commentaires

  1. Etant d’avis que l’obésité, dans la plupart des cas, n’est pas une maladie mais une réaction du corps à un déséquilibre alimentaire, je suis vraiment septique quant-à l’intérêt d’un coupe-faim médicamenteux.
    A mon avis le remède est encore plus dangereux que le mal qu’il est censé soigner.

  2. Je crois pouvoir certifier, que les remèdes à tous nos maux se trouvent déjà sous nos yeux dans la nature. L’obésité n’est pas une maladie mais un des nombreux faits de notre société de surconsommation qui est, selon moi, qui elle est, sans aucun doute malade!
    Lorsque l’on constate ce que les les industries agro-alimentaires mettent dans les aliments que l’on nous vend; il est inévitable que nous ayons des cas d’obésité, des cancers, des allergies, des problèmes de fatigue, de stress, etc… Je pense que l’on nous empoisonne, pour mieux nous obliger à nous soigner, que l’on nous drogue pour mieux nous rendre accros à certains produits dont on ne peut plus se passer, et que l’on cherche à nous formater pour ne manger que des aliments que ces industries auront choisis pour nous afin que cela reste le plus rentable pour eux! Bref, le capitalisme est la politique la plus anti-humaine et suicidaire que l’être humain n’aura jamais inventé!!

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