J’ai eu le plaisir d’intervenir à nouveau dans l’émission télématin, aujourd’hui autour du thème “les acides gras trans” concernant le projet de réglementation européenne. Découvrir le replay (à partir de la 13e minute) par ici ...
Lire la suiteStress oxydatif : connaissez-vous l’indice ORAC ?
Que peut bien signifier cette abréviation ? Avant de définir ce qu’est l’indice ORAC et ses intérêts, rappelons-ce que le stress oxydant ou oxydatif… Qu’est-ce que le stress oxydant ? Les radicaux libres, ou ROS (Reactive Oxygen Species), sont des molécules instables dérivant directement de la respiration. Environ 2% de l’oxygène consommé est à l’origine de la production de ces radicaux libres. Il s’agit donc d’un mécanisme physiologique permanent, indispensable à la vie. La nature étant bien faite, si ce stress oxydant existe, c’est qu’il joue en effet des rôles bénéfiques. Vos cellules immunitaires ont par exemple besoin de lui pour vous défendre contre les inflections, de même que l’inflammation générée suite à une blessure ou à une intervention chirurgicale est indispensable pour permettre le processus de cicatrisation. L’adaptation cellulaire à l’effort régulier et l’augmentation des performances qui en découle est également conditionnée à l’existence d’un stress oxydant contrôlé, ponctuel et local. La consommation plus importante d’oxygène engendre en effet une élévation du stress oxydant, les radicaux libres stimulent alors la production de cytokines, entraînant une cascade de réactions inflammatoires. Les cellules immunitaires sont recrutées sur le site de l’inflammation et vont aider à « nettoyer » et réparer les dommages tissulaires. Toutefois, lorsque les productions sont trop importantes ou les capacités de défenses insuffisantes, le même stress oxydant risque se propager. Pour se protéger, l’organisme dispose alors de systèmes de protection endogènes,...
Lire la suiteLes compléments alimentaires pour sportifs dangereux ?
L’ANSES, l’agence française de sécurité sanitaire régissant le cadre de l’alimentation, vient de publier hier, mardi 20 décembre 2016, un avis particulièrement alerte sur l’utilisation des compléments alimentaires pour sportifs, notamment visant à augmenter la masse musculaire ou à favoriser la perte de masse grasse. Cet avis fait suite au recueil de 49 cas d’effets indésirables, toutefois non précisés en détails, si ce n’est la mention de troubles cardio-vasculaires (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychiques (troubles anxieux et troubles de l’humeur). Il est bien entendu justifié et pertinent d’alerter sur les risques liés à la consommation inadaptée de compléments alimentaires et de produits diététiques pour sportifs, en particulier lorsque ces derniers sont achetés sur internet en dehors du cadre de tout cadre réglementaire ou échangés de manière douteuse dans les vestiaires. Ou encore lorsqu’ils sont consommés de manière anarchique sans conseil préalable auprès d’un professionnel de santé. Plusieurs études ont ainsi d’ailleurs mis en évidence depuis plus de 15 ans les risques de contrôle positif (Green et coll., 2001) ou pour la santé (Geyer et coll., 2006). Toutefois, une telle affirmation mérite d’être nuancée en fonction des circuits de distribution, des natures de produits et du cadre d’utilisation. Les risques les plus importants concernent avant tous les produits à visée musculaire ou minceur, achetés sur internet sur des sites peu scrupuleux quant à l’origine des produits. La réglementation Française...
Lire la suiteUn Français consomme en moyenne plus de 50 litres de boissons sucrées par an
La Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique (ICCR) est un organisme universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université de Laval, et localisée au Canada. Dans son communiqué du 31 mai 2016, elle présente le baromètre mondial des ventes de boissons sucrées (boissons gazeuses, jus avec sucre ajouté, boissons énergisantes, boissons pour sportifs). Ces données, récoltées par l’Euromonitor Passport International Database, mettent en évidence des différences marquées à travers le monde : Parmi les principaux résultats, les auteurs citent une hausse des ventes de boissons sucrées dans la plupart des pays émergents, ainsi qu’une augmentation des ventes des boissons énergisantes presque partout à travers le Monde. Le trio de tête de ces ventes est constitué du Mexique (146,5 litres par habitant [LPH]), du Chili (143,8 litres) et des Etats-Unis (125,9 litres). La France arrive plus loin dans le classement avec 50,9 litres. Bien que les Etats-Unis et plusieurs pays d’Europe aient enregistré une diminution de la consommation de boissons sucrées, les ventes demeurent supérieures à celles des pays développés. Néanmoins, les plus fortes augmentations entre 2010 et 2015 ont été observées en Arabie Saoudite, au Vietnam et en Géorgie, avec une moyenne de 22 LPH en plus par habitant. Les plus fortes baisses, quant à elles, ont été constatées au Portugal, en Grèce et en Croatie, avec environ 17 LPH de moins. Selon l’EHLA (European Healthy Lifestyle Alliance), une initiative de...
Lire la suiteProgramme nutritionnel avant un marathon
La nutrition est un facteur-clé pour bien préparer son marathon. Voici donc les principaux conseils : Phase 1 : de J-7 à J-5 Cette première phase permet d’épuiser progressivement vos réserves en glycogène tout en maintenant des apports alimentaires suffisants pour conserver un état de santé optimal. Diminuer votre consommation de féculents d’un tiers par rapport à votre alimentation habituelle Conserver une collation à base d’aliments peu glucidiques: noix, noisettes ou amandes et 1 fruit ou 1 à 2 carrés de chocolat noir 70% cacao min. Maintien d’une alimentation-santé : huiles de qualité, oléagineux, légumineuses, etc. Phase 2 : J-5 Cette journée va permettre de reconstituer au maximum vos stocks de glycogène. En pratique, consommez régulièrement, mais sans se « gaver », des glucides de qualité pendant les 4 à 6 h suivant votre dernier entraînement de J-5 : 250 ml de boisson de récupération de qualité le plus tôt possible après l’effort et à nouveau avant le coucher. « Grignoter » dès la fin de l’effort et jusqu’au coucher : 1 à 2 fruits, des fruits secs, oléagineux, une pâte de fruit ou d’amande, du pain d’épices, un smoothie, des biscuits diététiques… Repas de récupération en préférant l’apport de produits végétaux (légumes, produits céréaliers et légumineuses) et en limitant l’apport de protéines animales (50 à 80 g de volaille ou poisson) Phase 3 : J-4 à J-2 L’objectif est de terminer la mise en réserve d’énergie sous forme de glycogène et...
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