30 à 50% des coureurs à pied souffrent de troubles digestifs. Tels sont les résultats des méta-analyses portant sur la fréquence de troubles gastriques ou intestinaux au cours de l’effort: loin d’être anecdotiques, ces troubles ont pour conséquence un inconfort, voire un arrêt de l’effort à court terme, mais aussi et surtout une fragilisation de la muqueuse intestinale pouvant être à l’origine de troubles inflammatoires, ostéo-tendineux ou immunitaires à moyen et long terme. Voyons tout ceci en détail ! Pourquoi souffre-t-on de troubles digestifs à l’effort ? Les origines sont nombreuses et multifactorielles 1) Des origines physiologiques et mécaniques La diminution de l’irrigation sanguine des organes digestifs à l’effort au profit des muscles peut atteindre 45% de l’irrigation au repos au cours d’un effort inférieur à 60% du VO2 max et jusqu’à 80% lors d’un effort submaximal. La motricité digestive, l’effet mécanique de la foulée, le sexe (les femmes sont plus touchées), un niveau faible d’entraînement, l’existence de pathologies digestives sous-jacentes, la prise de médicaments (aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, oestroprogestatifs), l’altitude, le climat chaud, l’intensité d’effort et le stress sont autant de facteurs aggravant les risques de troubles digestifs. C’est ainsi que 39% des coureurs de fond et jusqu’à 50% des triathlètes reconnaissent le recours à une automédication pour contrecarrer cet inconfort à l’effort. 2) Des origines nutritionnelles La façon dont vous vous alimentez et vous vous hydratez avant, pendant...
Lire la suiteLes articles de presse – Juillet 2015
Retrouvez ce mois-ci en ligne et en kiosque: « Adopter une alimentation, ce n’est pas si compliqué » Le miel est-il meilleur que le sucre pour la santé ? “J’ai testé les torsades à la poudre de grillons” Nutrition et surentraînement...
Lire la suitePeut-on être vegan et sportif?
Végétarien, végétalien, vegan. Derrière ces termes se cachent des modes alimentaires prônant une alimentation constituée majoritairement ou totalement de végétaux. Selon la croyance populaire, le sportif devrait pourtant manger beaucoup de viande pour répondre à ses besoins nutritionnels accrus par la pratique sportive : qu’en est-il réellement ? Peut-on être vegan et sportif ? Quelques définitions pour bien comprendre la différence Il existe de nombreuses nuances autour du terme végétarien, tel qu’il est classiquement utilisé. Une personne végétarienne ne consomme pas de chair animale, mais peut adopter une alimentation de type « ovo-lacto-végétarien » correspondant au végétarisme occidental classique. Un tel modèle alimentaire autorise donc généralement la consommation d’œufs, de miel, de champignons, de lait et de ses produits dérivés. Le végétalisme exclut quant à lui toute source alimentaire animale et est basé sur la consommation exclusive de végétaux ou de champignons. Enfin, le véganisme correspond davantage à un mode de vie fondé sur le refus de l’exploitation animale, sur la base de principes d’ordre moral et politique. Le modèle « vegan » exclue donc tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cosmétiques, cuir, laine, fourrure, cire d’abeilles, etc.). A quoi servent les protéines ? Quand on parle de protéines, à fortiori à un sportif, on pense bien souvent au steak ou à l’escalope de dinde. Or les protéines ne se cantonnent pas à faire du muscle. Elles sont en...
Lire la suiteFaut-il préférer les boissons ou les gels énergétiques ?
Gels énergétiques ou boissons : que choisir ? Présent depuis les années 80 dans les pelotons, le gel énergétique s’est imposé comme LE produit indispensable pour beaucoup de coureurs. A tel point que courir un semi-marathon, et à fortiori un marathon ou réaliser un triathlon sans dégainer son berlingot magique est devenu inconcevable pour certains. Produit miracle ou astucieux fruit du marketing ? Faisons le point. Comment le gel énergétique s’est imposé dans les pelotons Depuis plusieurs décennies, la diététique de l’effort a mis l’accent sur l’importance du glycogène musculaire dans les performances. A juste titre dans la mesure où il représente en effet une source énergétique indispensable au bon déroulement de l’effort musculaire et au maintien de la glycémie. Il s’agit d’un facteur dit limitant : point de maintien de l’effort sans glycogène. La plupart des conseils diététiques se sont ainsi naturellement orientés vers une stratégie alimentaire visant, d’une part à optimiser les apports glucidiques au cours des jours précédant une course pour optimiser les réserves en glycogène, et d’autre part au cours de l’effort pour retarder au maximum la survenue du moment fatidique : l’hypoglycémie. Une offre de produits énergétiques visant à compléter les apports au cours de l’effort est ainsi logiquement apparue sur le marché, d’abord sous une forme classique – boissons, barre et pâtes de fruits – puis sous une texture innovante pour l’époque, le gel. Et...
Lire la suiteLes Etats-Unis excluent les acides gras trans à terme
La Food and Drug Administration (FDA) vient de trancher : elle donne 3 ans aux industriels pour supprimer les acides gras trans (AGT) des produits alimentaires. Ces acides gras sont en effet reconnus pour leur caractère athérogène et ont déjà fait l’objet d’un avis de l’ANSES en 2009 (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Après la politique initiée par l’ancien maire de NY interdisant leur utilisation dans les restaurants, un nouveau cap est franchi, qui devrait forcer les industriels à faire évoluer leur offre en profondeur… Pour rappel, les AGT sont surtout présents dans les margarines, pâtes (brisées, sablées, feuilletées, etc.), pizzas, viennoiseries, friands, biscuits apéritifs, etc. et se cachent souvent sous le terme “matière grasse partiellement hydrogénée“. Lire l’article sur les acides gras trans Lire l’avis de...
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