J’ai le grand plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mes ebooks, notamment : Les bases fondamentales de la nutrition et de la micronutrition Le guide pratique pour une alimentation respectueuse de votre santé Les fondamentaux de la nutrition sportive Comment optimiser naturellement vos performances ? Comment réduire votre consommation de viande en prenant soin de votre santé ? Comment mincir durablement et dans le plaisir ? Guide nutritionnel de la grossesse et de l’allaitement Comment manger vegan et équilibré ? Plus d’infos prochainement ! Mise à jour 19/06/2019 : Les ebooks sont disponibles dès aujourd’hui ici : https://www.evonutri.fr/...
Lire la suiteLes oméga 3 sont-ils dangereux pour la santé ?
C’est une question qui fait actuellement débat, bien que le sujet date des années 1980. Je n’aurai d’ailleurs pas de réponse catégorique. Tout dépend du contexte nutritionnel, des éléments étudiés, des acides gras analysés et de la méthodologie des études considérées. Oméga 3 et prévention cardio-vasculaire, que disent les études récentes ? Plusieurs méta-analyses montrent une absence d’effets significatifs d’une supplémentation en EPA/DHA sur le plan cardiovasculaire ou chez les diabétiques. Deux d’entre-elles, publiées dans la revue JAMA en 2012 (1) et 2018 (2), le suggèrent. Toutefois, il est important de préciser que la plupart des études concernées considèrent des doses insuffisantes pour obtenir un indice oméga 3 membranaire synonyme de prévention cardiovasculaire, à savoir une quantité supérieure à 1800 mg par jour. Cet indice oméga 3 est pourtant un marqueur particulièrement intéressant et défini depuis plus de dix ans (3). Or il n’est généralement pas dosé dans ces études, il s’agit pourtant d’un point essentiel pour déterminer l’efficacité d’une supplémentation. En effet, selon l’état nutritionnel en oméga 3 de la personne, les effets de la supplémentation peuvent apparaître très différents. A titre d’exemple, le risque de maladies cardio-vasculaires est réduit de 30 % lorsque cet indice évolue de 4 à 8 % selon une étude récente (4). Par ailleurs, la prévention dans ces méta-analyses était considérée comme non significative par les auteurs bien qu’elle s’avérait améliorée de 7 %. La plupart des études épidémiologiques (NDLR :...
Lire la suiteLa planète est-elle (vraiment) foutue ?
Chers Colibris de la nutrition, Il y a quelques semaines, je vous ai partagé un article à la tonalité différente, associant conseils nutritionnels et environnementaux : Comment devenir un Colibri de la nutrition. C’est en effet une dimension de l’alimentation qui me tient particulièrement à cœur, que j’ai eu l’occasion d’explorer en détails lors de mon enseignement des enjeux mondiaux de l’alimentation dans la perspective 2050, à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Ces enjeux sont aujourd’hui au cœur de l’activité médiatique : réchauffement climatique, mais aussi effondrement de la biodiversité, sont des thèmes qui n’auront jamais été autant évoqués qu’aujourd’hui. Indépendamment du temps consacré à l’écriture de cet article, je pensais donc en toute sincérité que ce dernier ferait l’objet de réactions et d’une audience similaire aux articles traitant de sujets nutritionnels plus conventionnels. Le constat est alors sans appel et rejoint celui des autres articles abordant les enjeux environnementaux de l’alimentation. Leur audience est en moyenne 10 fois moins importante. Quelques jours après, j’ai alors souhaité vous partager une vidéo traitant de la même thématique Les enjeux nutritionnels de l’alimentation. Même résultat. Je ne peux m’empêcher de réaliser un parallèle avec un autre sujet d’actualité, les gilets jaunes. Je n’ai nullement la compétence pour émettre un avis expert sur ce sujet qui outrepasse largement le cadre de l’alimentation. Je me suis toutefois permis de diffuser sur Facebook une caricature comparant le...
Lire la suiteComment calculer votre empreinte nutritionnelle ?
Empreinte hydrique, empreinte carbone ou encore occupation des sols : que signifient ces termes ? Voyons tout ceci en détails. L’empreinte hydrique L’empreinte hydrique quantifie en volume (m3) l’eau nécessaire à la consommation d’un aliment. Elle intègre : L’eau incorporée dans le produit (ex : eau d’irrigation, eau comme ingrédient) ; L’eau évaporée lors de la culture, du stockage, du transport, du process, du traitement des déchets associés en fin de vie ; L’eau détournée de sa source d’origine ; L’eau retournant dans son cycle à une période différente du moment de prélèvement (par exemple, prélevée en période humide et rendue en période sèche). Ces 4 ensembles constituent l’eau “bleue” selon la terminologie définie dans le Manuel d’évaluation de l’Empreinte Hydrique (1). D’après les auteurs de ce manuel, une évaluation complète de l’empreinte hydrique d’un produit doit également prendre en compte : L’eau “verte” : le volume d’eau de pluie consommé lors de la production ; L’eau “grise” : le volume d’eau douce pollué lors de la production. Aliment Empreinte hydrique moyenne (litres/kg) Chocolat 17 196 Sucre de canne 1 782 Sucre blanc 920 Produits animaux Boeuf 15 415 Mouton 10 412 Porc 5 988 Chèvre 5 521 Poulet 4 435 Oeuf 3 267 Produits laitiers Beurre 5 553 Lait en poudre 4 745 Fromage 3 178 Fruits et Légumes Olive 3 015 Datte 2 227 Mangue 1 800 Pomme 822 Pêche/Nectarine...
Lire la suiteComment devenir un colibri de la nutrition ou concilier nutrition et environnement ?
Dans un précédent article Etes-vous un colibri de la nutrition, j’ai eu l’occasion de vous présenter la place que j’accorde à la nutrition dans cet enjeu déterminant qu’est la préservation de la santé de notre planète. Je vous présente ici mes conseils pratiques pour que vous puissiez devenir, vous aussi, un colibri de la nutrition et prendre soin de l’environnement (si ce n’est pas encore le cas). Choisissez des aliments locaux et de saison Privilégier au maximum les aliments d’origine locale et de saison représente une des priorités permettant de réduire l’impact carbone de votre alimentation tout en favorisant sa qualité nutritionnelle : groupements d’achats locaux, AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), la ruche qui dit oui (son principe de fonctionnement est plus controversé), achats directs à la ferme, jardins partagés ou collaboratifs, etc. Le site chapeau de paille permet par exemple de se renseigner facilement sur la saisonnalité des fruits et légumes. Autant de solutions pour (re)découvrir le plaisir du contact à la terre et le savoir-faire de tous nos producteurs qui méritent une place de choix. Il existe également de plus en plus d’initiatives de fermes ayant recours à la permaculture et ouvrant leurs portes pour partager leurs savoirs, à l’image de la ferme du Bec Hellouin. Ils sont au cœur des enjeux mondiaux de l’alimentation d’aujourd’hui et de demain. A titre d’exemple, aux USA, un aliment...
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