Le diabète et le pré-diabète n’ont jamais été aussi importants chez les adolescents américains. En effet, selon une étude publiée dans la revue Pediatrics, 23% des adolescents en souffrent, contre 9% il y a dix ans. Pour rappel 34% des adolescents américains sont en surpoids ou obèses, soit une proportion relativement stable depuis 10 ans : ce chiffre engendre une certaine réflexion. En effet, constater une stabilité de l’obésité et une envolée des taux de diabète peut apparaître étonnant. Rappelons que les adolescents sont les premiers consommateurs de produits sucrés à index glycémique élevé (confiseries, sodas, biscuits…) et, qu’au delà de l’approche calorique, une sensibilisation à l’effet des aliments consommés sur la sécrétion d’insuline, donc sur les risques de surpoids et de diabète à long terme, est essentielle. En pratique, voici quelques conseils simples à mettre en œuvre : réduire les apports en produits sucrés au petit déjeuner (notamment en céréales soufflés pour les adolescents) au profit d’un apport protéique (œuf, jambon, fromage…) avec une source de matière grasse (beurre, purée d’amandes). privilégier les produits céréaliers complets au détriment des produits raffinés. consommer à chaque repas de végétaux, notamment de légumes, permettant de réduire l’index glycémique du repas grâce à leur richesse en fibres. réduire les apports en produits sucrés, notamment en dehors des repas. Choisir des sucres à faible index glycémique en substitution du saccharose, par exemple le sirop...

Un nouveau logo, Nutrismile, a été déposé pour informer les clients de restaurants de l’équilibre diététique des plats consommés. Le projet mérite d’être souligné, mais il traduit l’orientation calorique que l’on attribue bien souvent à l’alimentation-santé. Comme le précise le créateur du logo “cette notion parle directement au consommateur et lui permet de faire un tri fondé. Quand on choisit moins de calories, même si le ratio entre les graisses, les sucres et les protéines ne sont pas identiques, ce choix est favorable.” La micronutrition se distingue – voire s’oppose parfois – à cette approche diététique de l’alimentation, considérant que la densité en micronutriments représente un facteur essentiel à l’optimisation de la santé, au delà de toute densité calorique même si cette dernière doit être prise en compte. Préférer une entrée à base de foie gras et un moelleux au chocolat à une salade, au demeurant à base de lardons et d’oeufs sous prétexte qu’un tel repas apporte 300 kcal de moins, est-ce guider judicieusement le consommateur ? Pour plus d’infos : http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2012/05/20/pour-ne-plus-choisir-entre-plaisir-et-dietetique Anthony...

Nous avons tous en tête les désormais célèbres spots publicitaires de Nutella, vantant l’intérêt nutritionnel de la pâte à tartiner dans le cadre d’un petit déjeuner équilibré… qui a fait écho aux USA : Athena Hohenberg, mère d’un enfant à San Diego, en Californie, a déposé plainte en février 2011 en arguant que Ferrero promouvait le Nutella comme « un exemple de petit-déjeuner équilibré et savoureux » et une pâte « plus saine qu’elle ne l’est en réalité ». Dans sa plainte, elle a ainsi raconté avoir été « choquée de découvrir que le Nutella était une nourriture “ni saine ni nourrissante“, mais qu’il était à peine mieux que des bonbons, et qu’il contenait des niveaux dangereux de graisses saturées ». Suite à ce dépôt de plainte, un porte-parole de Ferrero a, quant à lui, déclaré : « Nous pensons qu’il est dans l’intérêt de l’entreprise de résoudre ces questions, et nous avons conclu un accord avec les parties impliquées ». La filiale du géant italien Ferrero, Ferrero USA, devra ainsi payer jusqu’à quatre dollars pour tout pot de cette pâte à tartiner acheté en Californie entre août 2009 et le 23 janvier 2012, ou dans le reste des Etats-Unis entre janvier 2008 et le 3 février 2012. L’accord n’inclut pas le reste du monde. Fort de cette décision de justice, Ferrero s’est par ailleurs engagé à « modifier certaines déclarations marketing sur le Nutella », mais aussi à mieux...

La Fondation Jamie Oliver lance le Food Revolution Day, une journée mondiale d’actions pour promouvoir, éduquer et valoriser tous ceux qui se battent pour une alimentation plus saine. Des milliers de personnes à travers le monde participeront à des événements destinés à sensibiliser le grand public aux risques de santé liés à une mauvaise alimentation, et à lui donner des conseils pour faire de meilleurs choix en matière de nourriture.       Plus d’infos...