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Protégez vos cellules

Posté le 10 Mai, 2017 dans Articles Santé | 6 commentaires

Protégez vos cellules

La cellule est l’unité de base de votre corps (composé de plus de 10 000 milliards de cellules), la clé de voûte de votre santé. Si vous en prenez soin, elle est alors mesure de s’adapter en permanence à votre environnement pour exprimer son plein potentiel, bien mieux que n’importe quel ordinateur ou machine. A condition toutefois de ne pas dépasser ses capacités d’adaptation, au risque d’être exposé(e) à la survenue d’altérations de la qualité de vie et donc d’une moindre efficacité de votre métabolisme. Ces capacités d’adaptations peuvent être dépassées autant par un niveau d’agression trop important que par une nutrition inadaptée.

La capacité de protection cellulaire dépend de nombreux facteurs permettant de respecter cet équilibre, ce que l’on nomme l’homéostasie :

  • La qualité de votre alimentation et l’impact des modes de cuisson sur le maintien de l’équilibre cellulaire,
  • Le niveau d’agression par les molécules toxiques auxquelles vous pouvez être exposé(e) dans votre environnement (polluants, pesticides, etc.)
  • Votre niveau d’activité physique, indispensable au maintien d’un équilibre cellulaire optimal.

En pratique

Opter pour les grands principes de l’équilibre alimentaire

Nous avons eu l’occasion de les aborder dans l’article dédié. Je vous invite donc à les découvrir par ici.

Optimiser vos fonctions hépato-biliaires

Le foie est un organe au coeur de la santé. Il filtre en effet plus d’1,5 litres de sang par minute, pour débarrasser celui-ci de ses déchets et des molécules étrangères à l’organisme, qualifiées de xénobiotiques : médicaments, polluants, tabac, caféine, alcool, toxines, hormones et antibiotiques contenus notamment dans les viandes animales, pilules contraceptives et autres hormones présentes dans l’environnement, pesticides, herbicides, métaux lourds, solvants. Et la liste est encore longue…

Limiter au maximum ces xénobiotiques, en particulier au niveau alimentaire 

  • L’alcool surtout les vins blanc liquoreux ou mousseux de mauvaises qualité. Si vous consommez du vin, le préférer rouge et bio. Maximum 1 verre de vin par jour de préférence au déjeuner, à consommer toujours avec modération et sauf contre-indications.
  • La caféine si vous remplacez le café classique par du décaféiné, bien le choisir bio pour éviter le maximum de solvants, mais à consommer avec modération dans tous les cas. Eviter les capsules d’expresso à percolation, surtout en aluminium. Eviter également tout excès de thé qui contient également de la caféine.
  • Les pesticides et herbicides : privilégier des aliments de saison et d’origine biologique ou issus d’une production utilisant peu ces produits, surtout concernant les fruits et légumes, les produits céréaliers complets, le thé, le café et le chocolat, les infusions, les petites baies (goji par exemple).
  • Hormones et antibiotiques animaux : privilégier des produits animaux issus d’élevages fermiers ou utilisant des méthodes respectueux de l’animal autant que de l’environnement.
  • Dérivés d’hormones et perturbateurs endocriniens : préférer l’eau de source à l’eau du robinet et les conditionnements en verre plutôt qu’en plastique.
  • Attention aux emballages au contact des aliments, dont l’encre peut migrer. De même préférer les bocaux en verre aux conserves métal (sardines par exemple).
  • Eviter le téflon (utilisé pour les ustensiles anti-adhésifs type poêle) : jeter votre ustensile dès lors qu’il existe une rayure favorisant la migration de ce toxique dans l’aliment.
  • Éviter les nanoparticules (quand elles sont communiquées sur le produit), en particulier le dioxyde de titane (utilisé pour blanchir les confiseries, les chewing-gum ou les gélules de médicament par exemple).

Pas d’édulcorants

Sous toutes leurs formes.

Soutenir les fonctions hépato-biliaires en privilégiant les aliments suivants :

  • Le brocoli, plutôt sous forme de jeunes pousses, fraîches et peu cuites, les choux de Bruxelles, les betteraves,
  • Le curcuma (et poivre en faible quantité), l’ail frais ou mariné, le gingembre,
  • La cuisson à chaleur douce (vapeur) en limitant les produits colorés (croûtes de pain, viande brunies, produits caramélisés, chips et biscuits apéritifs, barbecue). Si vous faites un barbecue, préférer une cuisson verticale de la viande ou du poisson préalablement marinés, pas de grillage poussée et accompagner le plat de légumes frais.  
  • La pomme, les petites baies colorées (myrtilles, mûres, framboise, etc.),
  • Les algues (notamment klamath).

Bien boire

Au moins 1,5 litres d’eau de source faiblement minéralisée par jour, en dehors de toute activité physique.

Eviter les excès 

  • De jus d’agrumes, en particulier de pamplemousse
  • De chocolat, à consommer en quantité modérée (2 à 4 carrés par jour, noir bio au minimum 70 à 85 % de cacao).
  • Les graisses cuites
  • De poivre ou de piment
  • Les aliments riches en sulfites : choucroute, charcuteries, condiments et sauces du commerce, moutarde, fruits secs et confits ou au sirop,  légumes en conserve ou surgelés, gelées, marmelades, confitures, jus de citron en bouteille, additifs (E220 ou anhydride sulfureux , E221 ou sulfite de sodium, E223 ou bisulfite de sodium, E224 ou métabisulfite de sodium, E225 ou sulfite de potassium, E226 ou sulfite de calcium, E227 ou bisulfite de calcium, E228 ou sulfite acide de potassium, bisulfite de potassium, acide sulfureux, agents de sulfitage, dithionite, dioxyde de soufre)
  • Le fructose en poudre et les produits industriels contenant des sirops de maïs.
  • Si besoin, avoir recours à une complémentation de qualité (demander conseil à votre médecin ou à un professionnel de santé au préalable) :
    • Artichaut (titré en cynarine), radis noir ou romarin,
    • Chardon-marie ou Desmodium en cas de traitement médicamenteux ou d’atteintes hépatiques (hépatites),
    • Taurine ou N-acétylcystéïne
    • Sulforaphanes issus du brocoli et curcumine issue du curcuma (avec pipérine du poivre)
    • Antioxydants, oligo-éléments et vitamines du groupe B (vit. B3 notamment)
    • Pour favoriser l’élimination des métaux lourds : ail des ours, coriandre ou chlorella.

Limiter les expositions aux polluants

  • Eviter au maximum le tabagisme passif (ou les environnements enfumés)
  • Limiter votre exposition aux UV (ou s’en protéger)
  • Réduire au maximum l’exposition aux polluants de toute sortes, en particulier en étant vigilant(e) aux pollutions intérieures (meubles, manques d’aération, retardateurs de flammes, bisphénol A, phtalates, etc.).
  • Aérer vos pièces de vie tous les jours.

Pratiquer une activité physique régulière

Le mouvement musculaire est essentiel pour stimuler les mécanismes d’adaptation à l’environnement, notamment en générant une inflammation locale, contrôlée et ponctuelle.

L’activité régulière permet également d’augmenter la sensibilité à l’insuline, mécanisme déterminant dans la prévention du vieillissement et du diabète notamment.

En pratique :

  • Bouger, au maximum ! Au moins 30 min d’activité musculaire 5 fois par semaine, si possible chaque jour (marche à pied, vélo, montée d’escalier, jardinage, etc.)
  • Si vous êtes sportive ou sportif, pratiquer un sport qui vous plait, au moins 2 à 3 à fois par semaine. Idéalement combiner des exercices favorisant la résistance et d’autres l’endurance.
  • Prendre l’air, le plus souvent possible !
  • L’excès de pratique sportive peut représenter une raison de désadaptation si le temps de récupération n’est pas adapté, le sommeil insuffisant, le mode de vie non intégré dans la programmation d’entraînement, l’alimentation inadaptée, etc.

Sans oublier la pratique d’une activité apaisante pour l’esprit

La méditation pleine conscience ou l’auto-hypnose par exemple Les études démontrant leurs intérêts dans le cadre de la prévention contre le stress et les maladies associées sont de plus en plus nombreuses (1-3).

Bonne santé !

Anthony Berthou

1 . Grossman P, Niemann L, Schmidt S, Walach H . Mindfulness-based stress reduction and health benefits. A meta-analysis . J Psychosom Res. 2004 Jul;57(1):35-43.

2 . Chan RR, Larson JL . Meditation Interventions for Chronic Disease Populations: A Systematic Review . J Holist Nurs. 2015 Dec;33(4):351-65. doi: 10.1177/0898010115570363. Epub 2015 Mar 2.

3 . Creswell JD, Taren AA, Lindsay EK, Greco CM, Gianaros PJ, Fairgrieve A, Marsland AL, Brown KW, Way BM, Rosen RK, Ferris JL . Alterations in Resting-State Functional Connectivity Link Mindfulness Meditation With Reduced Interleukin-6: A Randomized Controlled Trial . Biol Psychiatry. 2016 Jul 1;80(1):53-61.doi:10.1016/j.biopsych.2016.01.008.

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6 Commentaires

  1. Merci beaucoup pour cet article de qualité, il est toujours passionnant de rappeler le lien étroit entre nos choix alimentaires et l’impact que cela peut avoir au niveau cellulaire. Pour l’élimination des métaux lourds, il existe aussi de très bons produits à base de zeolite.

    Lea

  2. Excellent article qui énonce très clairement les meilleurs choix alimentaires ainsi que de préventions santé pour protéger nos cellules ! 😉

  3. Un article très intéressant ! 2 questions me viennent cependant en tête :

    – A partir de quand peut on considérer notre consomation de thé comme excessive ? Je consomme personnelelment jusqu’à 6 mugs de thé par jours mais avec les mêmes feuilles. C’est à dire que je les refait infuser jusqu’à 5 fois, moment où l’eau est pratiquement transparente.

    – Est il intéressant de pratiquer un sport de course sur un tapis en salle de sport si celle ci est en sous sol ? Elle est biensûr climatisée mais j’ai l’impression que la qualité de l’air doit être catastrophique et je me demande si ce n’est pas contre-productif ?

    Merci pour votre aide !
    Kévin

    • Bonjour,

      Il n’y a pas de quantité arbitraire, 6 tasses est une valeur importante mais si vous buvez de l’eau par ailleurs et que vous laissez infuser à plusieurs reprises votre thé, c’est tout à fait adapté.
      Pour votre question relative à la pratique en salle, je vous conseille de demander conseil à un professionnel du sport.

      A bientôt,

  4. Bonjour,
    A propos des sulfites dans les légumes en conserve et surgelés, vous parlez des légumes préparés ou même ceux qui ne sont pas cuisinés en contiennent ?

    • Bonjour Stéphanie,

      Les légumes bruts contiennent pas ou très peu de sulfites, attention toutefois il peut en avoir du fait du mode de conservation (par exemple dans les fruits secs non bio, de couleur orange vif).

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