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Les ultimes recommandations avant un marathon

Posté le 11 Avr, 2012 dans Avant l'effort, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 0 commentaires

Vous êtes nombreux à participer à un marathon au printemps. Les interrogations sont souvent multiples à quelques heures de l’échéance. Quoi de plus normal quand on s’est préparé durant des mois.

Positivez !

Alors, commencez par là. Dites vous bien que ces semaines d’entraînement vous ont préparé à courir les 42.195km (surtout si c’est un plan Bruno Heubi !). Positivez en vous projetant des images valorisantes. Vous êtes bien, vous franchissez la ligne dans les temps prévus, vous levez le bras au ciel car vous êtes vainqueur … de vous même !

Soignez les derniers détails

Profitez des derniers instants pour soigner les détails qui font parfois la différence. Vérifiez votre sac, préparé le plus tôt possible. Et dont rien ne manque grâce à votre check-list, en passant en revue tenue, les chaussures, la montre. Relisez vos temps de passage que vous aurez pris soin de noter (et si possible d’emmener avec vous en course)

La veille évitez de passer trop de temps à piétiner pour visiter la ville ou retirer votre dossard. Munissez vous d’une bouteille pour vous hydrater régulièrement.

Le jour J, inutile de se lever 4 heures avant la course pour ingérer une assiette de nouilles ( !). Un gâteau énergétique fera l’affaire 2 heures avant le départ. Prenez soin de bien le mastiquer pour le digérer convenablement et atteindre la sensation de satiété plus vite. Il sera accompagné de votre boisson habituelle du matin. Inutile de changer vos habitudes si près de l’échéance.

Au moment de partir sur la ligne de départ, prévoyez vous couvrir avec des habits que vous laisserez sur place afin d’éviter d’avoir froid.

Quand le coup de pistolet aura retenti , restez concentré et ne vous laissez pas emporter par l’euphorie de ces moment pourtant si excitants. Respectez votre plan de course, votre vitesse spécifique que vous avez mis des mois à répéter.  Ce n’est pas le moment de courir à une allure que vous ne maîtrisez pas. Ne sautez surtout aucun ravitaillement.  Prenez le temps de marcher quelques mètres tranquillement pour bien vous hydrater. Surtout si vous n’avez pas sur vous de ceinture pour emmener de la boisson.

Le cap du 30ème ….

A l’amorce du dernier tiers du parcours, rien n’est encore gagné. Continuer à maintenir le rythme doit déjà vous permettre de rattraper tous les impatients du départ. Jusqu’au 30ème kilomètre, attendez pour voir ce que cela donne. Si vous êtes parfaitement à l’aise alors augmentez légèrement la cadence. Ce sera déjà bien car à ce stade de la course la plupart des coureurs commencent à baisser de rythme pour s’effondrer par la suite. Allez ainsi jusqu’au 35ème kilomètre. Passé ce cap, c’est l’heure de vérité. Si vous vous sentez toujours aussi bien, il y a fort à parier que vous avez parfaitement bien géré. Il ne vous reste plus qu’à aller jusqu’au bout en donnant petit à petit ce qu’il vous reste de réserves.

Les derniers kilomètres seront alors un subtil mélange où se succèderont tour à tour, la douleur d’un effort somme toute hors du commun (quelque soit le temps réalisé) et ce plaisir si particulier et si difficile à décrire que l’on ressent à mesure que la ligne d’arrivée se rapproche.

La fierté d’être allé au bout, la joie procurée par un record amélioré viendront alors récompenser des semaines d’effort et d’investissement.

Quelque soit le résultat, inutile de se bercer d’illusion. Que l’on ait juré de ne plus jamais recommencer ou que l’on se délecte à l’avance de la prochaine tentative, il faudra faire preuve d’humilité. Cette course, et c’est là tout son charme, ne livre jamais tous ses secrets…

 

Bruno Heubi

www.brunoheubi.com

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