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Ostéoporose et équilibre acido-basique : faisons le point

Ostéoporose et équilibre acido-basique : faisons le point

; L’ostéoporose est une maladie dont les facteurs nutritionnels sont multiples. Les produits laitiers et leur teneur en Calcium sont souvent mis en avant, pourtant le rôle protecteur des fruits et des légumes est bien établi à travers des études épidémiologiques, cliniques et expérimentales. Les sels organiques présents dans ces végétaux permettent en effet de lutter contre l’acidification tissulaire liée notamment à l’excès de consommation de sel de table (chlorure de sodium) et de protéines. Le bénéfice sur la santé osseuse des fruits et légumes pourrait aussi être lié à certains polyphénols et les vitamines C, E et K.  Equilibre acido-basique et ostéoporose La minéralisation de nos os ne se résume pas à la quantité de calcium que nous consommons. Notre capacité à déplacer ce calcium du sang vers les cellules et à le fixer sur la trame osseuse dépend de nombreux facteurs, dont l’équilibre acido-basique, témoin de la régulation par notre organisme du pH sanguin. Celui-ci reste rigoureusement compris entre 7,38 et 7,42. Cette étonnante stabilité contraste avec les multiples phénomènes vitaux qui tendent à acidifier le sang, tels que l’activité musculaire, la respiration, les désordres digestifs, les déséquilibres alimentaires, le stress, l’âge, l’altération du fonctionnement des reins … Notre organisme arrive à maintenir malgré tout ce pH sanguin constant en « puisant » dans les cellules les minéraux alcalinisants, tels que le calcium, le magnésium et le potassium. Le...

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Posté le 23 Avr, 2012 dans Articles Santé, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 11 commentaires

Les corps de Maillard : succulents et toxiques !

Un chimiste français, Louis-Camille Maillard, découvrait en 1911 que des acides aminés (constituants de base des protéines) mis en présence de sucres et à température élevée brunissaient en créant des composés très voisins de l’humus.  Il expose cette découverte  à l’Académie des Sciences, puis dans un ouvrage publié en 1913 : « Genèse des matières humiques et des matières protéiques». Cette réaction chimique est depuis appelée réaction de Maillard, connue dans le monde scientifique sous le nom de glycation ou glycosylation non enzymatique des protéines. Tout ceci ne serait que théories et recherches scientifiques si cette glycation des acides aminés (ce qui signifie caramélisation des protéines) n’était l’alliée quotidienne des boulangers, pâtissiers, chocolatiers, traiteurs, cuisiniers, torréfacteurs et consommateurs que nous sommes. Elle se traduit en effet par un brunissement des aliments et par l’apparition de gouts caractéristiques. Le contrôle de ces réactions au cours de la cuisson dépend notamment de la température, du pH et de l’humidité. Maîtriser les réactions de Maillard est donc précieux pour l’industrie agro-alimentaire, qui peut ainsi contrôler la conservation des produits, leur goût ou encore leur aspect. En faisant varier de manière infime ces paramètres les différences de résultats peuvent être impressionnantes, rendant la réaction intéressante ou indésirable. Ses vertus organoleptiques sont indéniables car elle produit des substances aromatiques souvent appréciées (croûte du pain, rôtissage des volailles, arômes du café torréfié,  …) et donne aux...

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Posté le 23 Avr, 2012 dans TRANSFERT | 22 commentaires