Retrouvez ce mois-ci en ligne et en kiosque : Endurance Trails : Les insectes, protéines du futur Huffington Post : “j’ai testé : me réveiller plus tôt »...
Lire la suitePolyamines, cancer et douleurs chroniques : quels liens ?
Polyamines, cancer et douleurs chroniques, des pistes thérapeutiques encore peu explorées Derrière ce terme technique se cache une famille de molécules essentielles à la vie. Principalement au nombre de trois – putrescine, spermidine, spermine – elles sont en effet étroitement impliquées dans les processus de division et de prolifération des cellules. Certaines études mettent de ce fait en évidence leurs liens potentiels dans le développement du cancer et plus récemment dans la gestion de la douleur chronique. ; Que sont les polyamines ? Mises en évidence pour la première fois au XVIIème siècle dans le liquide séminal humain, leur reconnaissance en tant que molécules essentielles au métabolisme cellulaire est quant à elle relativement récente. Les polyamines sont des molécules de faible poids moléculaire à l’origine d’une forte interaction électrostatique avec d’autres molécules. En permettant notamment d’initier la synthèse de l’ADN et des protéines, les polyamines sont ainsi étroitement liées aux processus de croissance des cellules, y compris cancéreuses. L’origine des polyamines est avant tout alimentaire et issue de la flore intestinale, même si l’organisme peut également en fabriquer. Dans des conditions physiologiques normales, l’alimentation est en mesure de couvrir les besoins : la quantité de polyamines dans la ration alimentaire dépend de la nature des aliments consommés, mais également de leur degré de fermentation, de leur mode de préparation et de cuisson. ; Polyamines et cancer Plusieurs études démontrent...
Lire la suiteLes 9 erreurs à éviter avant une course d’endurance
L’échéance est proche. Votre stratégie nutritionnelle est calée. Je dis souvent en conférence que la nutrition au cours de l’effort ne permet pas de gagner une course mais qu’elle peut la faire perdre : nous allons donc évoquer les principales erreurs nutritionnelles à éviter, pour vous permettre de profiter pleinement de cette magnifique épreuve à venir. Vous « gaver » de glucides en phase de préparation Depuis les années 80, le régime dissocié scandinave (ou RDS) est couramment pratiqué dans le milieu de l’endurance. De même que la plupart des coureurs ont en tête la notion d’alimentation hyperglucidique au cours des jours précédant le départ. Et effectivement, si courir une épreuve d’endurance avec un stock de glycogène musculaire limité augmentera les risques d’hypoglycémie, vous « gaver » de glucides vous exposera à des risques d’inconfort et de troubles digestifs. Un apport physiologique de glucides, selon une chronologie adaptée au cours de la semaine précédente, vous évitera le classique gavage de pâtes ou autres maltodextrines pendant les trois derniers jours et optimisera votre confort digestif. Retrouvez mes conseils nutritionnels pour bien préparer une épreuve d’endurance. Oublier d’optimiser votre statut en micronutriments Quand on parle de nutrition sportive, on pense avant tout aux pâtes et aux produits de l’effort. Il ne vous viendrait certainement pas à l’esprit de prendre le départ en vous entraînant trois jours, voire au mieux une semaine, avant...
Lire la suiteMagnésium et sport
Qui ne s’est jamais vu suspecter un déficit en Magnésium en cas de fatigue, de crampes ou de difficultés de récupération ? En toute logique, car il s’agit en effet d’un minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme et au maintien d’une vitalité optimale. Faisons le point sur ce minéral : ses rôles, ses sources alimentaires, l’origine des déficits et comment les restaurer. Manquez-vous de Magnésium ? Fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, crampes, nervosité, oppression, perte de mémoire : autant de signes d’un déficit en Magnésium. Car en effet, le Magnésium est un minéral essentiel à notre forme quotidienne : Il intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques à l’origine de la production d’énergie disponible pour nos cellules Il participe à la régulation nerveuse et nous aide à mieux gérer le stress Il est indispensable au bon fonctionnement de notre cœur, de notre pression artérielle et participe à la prévention des risques cardio-vasculaires, de diabète ou d’altération de la mémoire. Compte tenu de notre rythme de vie et de notre alimentation, nous manquons pour la plupart de Magnésium. La désormais célèbre étude SU.VI.MAX (Supplémentation en Vitamines et Minéraux Antioxydants), menée entre 1994 et 2003 auprès de 13 500 adultes, a révélé que 75% des hommes et 77% des femmes présentaient des apports en Magnésium inférieurs aux Apports Nutritionnels Conseillés – ou ANC – pour la population Française. Selon cette même étude, 18% des...
Lire la suiteNutrition et surentraînement
Surentraînement et nutrition : voilà deux termes rarement associés. Et pourtant… le surentraînement est par définition la traduction d’une désadaptation progressive de l’organisme face aux sollicitations physiologiques. Mais quel peut être le rôle de la nutrition dans cette désadaptation ? De l’adaptation au surentraînement L’expression « quand ça fait mal, c’est que ça fait du bien » est bien connue du peloton sportif quand on évoque la notion d’entraînement. Le sportif serait-il alors un masochiste perpétuellement insatisfait … ? N’ayant aucune prétention à pouvoir répondre à cette question du registre du second degré et quoiqu’on en dise, la sollicitation physiologique demeure nécessaire pour permettre à tout sportif de voir ses performances s’améliorer. En effet, la performance peut se définir par « l’optimisation de toutes les fonctions physiologiques ayant répondu favorablement aux adaptations attendues de l’entraînement ». En clair, il faut solliciter l’organisme en dehors de sa zone de confort pour lui permettre de devenir plus performant, plus endurant, plus résistant ou encore plus puissant. Toute la difficulté réside alors dans la quantification de la fatigue nécessaire à l’amélioration des performances et dans la détermination des périodes de récupération adaptées en conséquence. En effet si les capacités physiques peuvent croître rapidement et de manière significative chez un sportif occasionnel, l’optimisation des performances chez un athlète de haut niveau exige quant à elle un investissement considérable, pour un résultat quantitativement peu important. Cette détermination caractérise d’ailleurs un grand...
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