Categories Menu

Le piment : un nouvel aliment anti-cholestérol ?

Le piment : un nouvel aliment anti-cholestérol ?

Une étude chinoise publiée récemment dans l’European Journal of Nutrition a montré l’effet des capsaicinoïdes contenues dans le piment sur le cholestérol. L’étude a été menée sur 5 groupes de hamsters durant 6 semaines, nourris avec un régime riche en cholestérol et supplémenté par 0%, 0.010%, 0.015%, 0.020% et 0.030% de capsaicinoïdes. La supplémentation en capsaicinoïdes a permis de moduler favorablement les lipides sériques en réduisant le cholestérol total plasmatique et le cholestérol non HDL sans que le HDL-cholestérol ne soit affecté. L’effet n’est pas dose-dépendant, et les chercheurs ont émis l’hypothèse que 0.010% serait la valeur seuil au-dessus de laquelle aucun effet supplémentaire ne peut être observé. Avec un régime à  5% de lard et 0.010% de capsaicinoïdes, la réduction du cholestérol total atteint 16%, celle du cholestérol-non HDL 25% et celle des triglycérides 26%. A l’heure actuelle, il n’y a eu aucune étude à l’échelle humaine. La capsaicine (un des constituants des capsaicinoïdes) avait déjà fait parler d’elle puisque des effets protecteurs sur le foie et le poumon contre le stress oxydant ont été démontrés récemment dans une étude menée chez des rats.   Anthony Berthou Sources : Eur. J. Nut., 2012. Inflammopharmacology,...

Lire la suite

Posté le 7 Mai, 2012 dans Aliments Santé, Découvrez les astuces pour manger sainement | 0 commentaires

La crise de goutte

La crise de goutte

Causes et mécanismes L’excès d’acide urique correspond à un trouble de la dégradation des purines pouvant induire une crise dite de «goutte». L’acide urique en présence de minéraux (sodium) génère des cristaux d’urate de sodium précipitant dans le liquide synovial articulaire, liquide destiné à assurer une bonne lubrification des articulations : cette précipitation génère alors des phénomènes inflammatoires généralement douloureux. L’augmentation du taux d’acide urique dans le sang (uricémie) peut être liée à un excès de production ou  à un défaut d’élimination d’acide urique en lien avec un déséquilibre de la balance acido-basique. Les urates ayant une meilleure solubilité en milieu alcalin ou neutre, l’acidification provoque leur cristallisation et favorise leur précipitation. Origines et prévalence La prévalence de la goutte en France n’est pas connue : les dernières études datent de 1981. Elle est actuellement estimée à 1,4% environ. Peut-on dire qu’Hippocrate était un bon épidémiologiste ? Oui, si l’on considère qu’il a mis l’accent sur 3 facteurs de risque de la goutte bien connus aujourd’hui : le sujet âgé, le sexe masculin et la femme ménopausée. La goutte touche environ 1 % de la population des pays occidentaux et reste le rhumatisme inflammatoire le plus fréquent chez l’homme de plus de 40 ans. Le facteur génétique est probable car  il touche dans 90 % des cas des hommes entre 30 et 50 ans. La femme n’est concernée qu’après la ménopause...

Lire la suite

Posté le 4 Mai, 2012 dans Articles Santé, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 1 commentaire

Pourquoi vous intéresser à la qualité de votre alimentation ?

Pourquoi vous intéresser à la qualité de votre alimentation ?

Que ton aliment soit ton premier médicament  : 400 ans av. JC, Hippocrate mettait en évidence le rôle de la nutrition sur la santé. Aujourd’hui, les études lui donnant raison se comptent par milliers et la place occupée par l’alimentation dans les programmes de santé publique devient de plus en plus centrale. Le monde industriel n’échappe pas non plus à cette remise en question, parfois de manière pertinente à travers une révision profonde du profil nutritionnel des recettes élaborées voire de l’ensemble de la chaîne alimentaire, parfois en faisant appel à un arsenal marketing laissant planer le spectre du doute sur la légitimité de leur engagement. « Manger 5 fruits et légumes par jour », « ne pas manger trop gras, trop sucré », « manger varié et équilibré pour être en bonne santé ? ». Suffit-il de satisfaire ces principes de nutrition pour être certain que notre organisme dispose de tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement ? En théorie, oui… L’alimentation moderne se caractérise aussi par des modes de production, de conservation, de préparation et de cuisson appauvrissant la valeur nutritionnelle des aliments. Les besoins nutritionnels sont définis de manière statistique et à partir de référentiels : aussi pertinentes soient-elles, ces valeurs de référence ne demeurent que des moyennes méritant d’être nuancées selon les individus, les situations physiologiques (stress, activité physique accrue, grossesse, âge, maladies…). Il est...

Lire la suite

Posté le 25 Avr, 2012 dans Articles Santé, Au quotidien, Conseils en santé et nutrition au quotidien, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 8 commentaires

Ostéoporose et équilibre acido-basique : faisons le point

Ostéoporose et équilibre acido-basique : faisons le point

; L’ostéoporose est une maladie dont les facteurs nutritionnels sont multiples. Les produits laitiers et leur teneur en Calcium sont souvent mis en avant, pourtant le rôle protecteur des fruits et des légumes est bien établi à travers des études épidémiologiques, cliniques et expérimentales. Les sels organiques présents dans ces végétaux permettent en effet de lutter contre l’acidification tissulaire liée notamment à l’excès de consommation de sel de table (chlorure de sodium) et de protéines. Le bénéfice sur la santé osseuse des fruits et légumes pourrait aussi être lié à certains polyphénols et les vitamines C, E et K.  Equilibre acido-basique et ostéoporose La minéralisation de nos os ne se résume pas à la quantité de calcium que nous consommons. Notre capacité à déplacer ce calcium du sang vers les cellules et à le fixer sur la trame osseuse dépend de nombreux facteurs, dont l’équilibre acido-basique, témoin de la régulation par notre organisme du pH sanguin. Celui-ci reste rigoureusement compris entre 7,38 et 7,42. Cette étonnante stabilité contraste avec les multiples phénomènes vitaux qui tendent à acidifier le sang, tels que l’activité musculaire, la respiration, les désordres digestifs, les déséquilibres alimentaires, le stress, l’âge, l’altération du fonctionnement des reins … Notre organisme arrive à maintenir malgré tout ce pH sanguin constant en « puisant » dans les cellules les minéraux alcalinisants, tels que le calcium, le magnésium et le potassium. Le...

Lire la suite

Posté le 23 Avr, 2012 dans Articles Santé, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 11 commentaires

Nutrition au cours de la grossesse

Nutrition au cours de la grossesse

Alimentation et grossesse Il est clairement établi qu’une alimentation saine constitue un pilier essentiel de la bonne santé, et que cela prend une dimension particulière au cours de la grossesse, tant pour la santé de la mère, le bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement, que pour la santé de l’enfant à naître et de l’adulte qu’il deviendra. Des études menées par les Universités de Cambridge et de Leicester ont montré que l’alimentation de la femme enceinte a des effets à long terme sur la santé de son enfant. Elles démontrent que des déséquilibres courants dans l’alimentation moderne, tels que apports faibles de certaines protéines, l’alimentation à index glycémique élevé (sucres « rapides »…) augmentent la synthèse d’une protéine (dénommée miR-483-3p) en quantité plus élevée que chez les enfants de mère s’alimentant sur un modèle de type méditerranéen (légumes, huile d’olive, index glycémique faible, peu de graisses animales …). Or cette molécule miR-483-3p est responsable du développement de cellules graisseuses plus petites que la normale, stockant moins bien les triglycérides (corps gras synthétisés à partir des glucides et permettant leur stockage dans le tissu graisseux) que les cellules normales. A l’âge adulte, l’enfant né avec ces adipocytes moins fonctionnels présente une capacité moindre à stocker les triglycérides dans sa masse graisseuse et, par compensation, les accumule d’avantage dans ses muscles et son foie. A terme cela génère un risque accru...

Lire la suite

Posté le 22 Avr, 2012 dans Articles Santé, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 0 commentaires

Fiche pratique nutrition sportive : les protéines

Fiche pratique nutrition sportive : les protéines

Privilégier : La consommation de protéines au cours du petit-déjeuner : œuf coque ou mollet, jambon, fromage de chèvre ou de brebis, pain riche en protéines ; Un apport conséquent de protéines animales au cours du déjeuner (minimum 100 à 150 g de viande maigre, poisson ou volaille) et un dîner associant légumes, céréales et légumineuses ou préparations à base de soja (steak végétal, tofu, yaourt…) ; Le poisson, au minimum 3 fois par semaine en favorisant les poissons gras qui apportent à quantité égale autant de protéines que les viandes et présentent l’intérêt de contenir des acides gras dits « polyinsaturés » de la famille des oméga 3 (sardines, maquereaux, anchois, thon frais, saumon); Les protéines animales maigres : blanc de volaille, filet de porc, jambon, morceaux maigres de veau, lapin ; La consommation de protéines en début de repas (sardines, maquereaux, jambon, œuf, terrine de poisson ou de volaille…) pour favoriser la satiété ; Une boisson de récupération riche en BCAA, Leucine et Glutamine pour optimiser la récupération musculaire, le plus tôt possible après l’entraînement. En cas d’effort de longue durée ou traumatisant au niveau musculaire, réitérer la prise de boisson avant le coucher....

Lire la suite

Posté le 20 Avr, 2012 dans Au quotidien, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 3 commentaires