Nous connaissions l’intérêt des caroténoïdes dans la prévention cardio-vasculaire, du lycopène en tant que protecteur du cancer de la prostate et de la lutéine pour retarder l’apparition de la cataracte ou la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Et bien, les chercheurs de Harvard ont démontré à travers une étude publiée dans Fertility and Stérility que ces antioxydants possédaient également des vertus bénéfiques sur la motilité et le nombre de spermatozoïdes (l’étude ne met toutefois pas en évidence de relation directe de cause à effet). En effet, dans cette étude : – Les personnes présentant l’apport alimentaire le plus élevé en lycopène possèdaient 1,7% fois plus de spermatozoïdes de forme normale que ceux dont l’apport était le plus faible. – Les personnes présentant l’apport le plus élevé en lutéine et bêta-carotène possédaient des spermatozoïdes d’une motilité en moyenne 6,5% plus rapide que ceux dont l’apport était le plus faible. Pour rappel, les aliments les plus riches en lycopène sont les tomates et surtout les produits cuits dérivés (sauce, soupe ou coulis, notamment en présence de matière grasse). Ceux qui sont riches en bêta-carotène et lutéine sont les épinards, la laitue et les choux. En conclusion Messieurs, tous à vos assiettes : pour une bonne vue, un coeur et des spermatozoïdes vaillants, rien de tel que des légumes ! Anthony Berthou Source...
Lire la suiteCellulite et nutrition
Qu’est-ce que la cellulite ? La cellulite est une perturbation du tissu graisseux sous-cutané qui crée l’aspect inesthétique bien connu de « peau d’orange », véritable capiton dur qui se révèle lorsque l’on plisse la peau. Cet aspect traduit les phénomènes inflammatoires et circulatoires qui accompagnent la congestion des cellules graisseuses, appelées adipocytes, saturées de triglycérides, corps gras issus de la transformation des sucres sous l’action de l’insuline. La cellulite se localise dans des zones bien précises, souvent les fesses, les hanches et les cuisses, et affecte les femmes de façon très majoritaire, bien que les hommes puissent également en être victime. De façon moins fréquente la cellulite peut s’observer sur le ventre ou les bras. Même les personnes minces peuvent en souffrir car ce trouble sous-cutané n’est pas systématiquement lié aux problèmes de surpoids. Quelles sont les origines de la cellulite ? Les causes de la cellulite sont complexes : perturbation de la circulation sanguine et lymphatique, majorée par la sédentarité et responsable de phénomènes de rétention d’eau, erreurs diététiques portant surtout sur la consommation de glucides (« sucres ») car la sécrétion d’insuline qu’elles provoquent est responsable de la pénétration des triglycérides dans les adipocytes, stress, par accroissement des sécrétions d’adrénaline et de cortisol par les glandes surrénales, mais aussi prédisposition génétique et troubles hormonaux. Les œstrogènes favorisent le stockage des graisses, mais aussi la rétention de sel et d’eau....
Lire la suitePourquoi manger (bien) gras ?
Lorsque qu’un nutritionniste se retrouve autour d’une table, la première (et bien intentionnée) réflexion est bien souvent : « ne t’inquiètes pas, nous mangeons light ce soir. Comme nous savions que tu te joignais à nous, nous avons évité les aliments gras ». Une fois le temps de la frustration révolu, vient pour tout nutritionniste passionné celui de reprendre sa plaidoirie en faveur de ces chères graisses. Car la confusion entre graisses alimentaires et graisses corporelles est encore malheureusement bien trop fréquente. Rien de plus normal quand, depuis des années, nous entendons ou lisons que les graisses présentes dans nos assiettes viennent se loger dans nos cellules graisseuses (les adipocytes), s’avérant de ce fait à l’origine d’un surpoids grandissant. C’est ainsi que, naturellement, les conseils visant à favoriser la perte de poids se sont focalisés sur la famille de nutriments la plus riche en calorie et la plus similaire aux graisses corporelles : les lipides. Bien entendu et en préambule, acceptons que toute consommation excessive de nutriments puisse être stockée sous forme de graisses. Mais ce quelle qu’en soit l’origine : à diaboliser de manière aussi caricaturale l’implication des graisses dans le surpoids et l’augmentation des risques cardio-vasculaires, ont omet non seulement les propriétés de certains acides gras constituant les graisses – les acides gras essentiels – mais également la notion de régulation des métabolismes énergétiques à travers une...
Lire la suiteLes 10 « commandements » de la nutrition santé
Pour ceux qui souhaitent aller à l’essentiel, voici en quelques lignes et de manière synthétique l’essentiel pour optimiser la qualité de son alimentation au quotidien : 1. Consommez au minimum 4 à 5 portions de fruits et légumes frais et de saison par jour (dont au moins 2 portions de végétaux crus, fruit ou légume). A défaut, préférez les légumes surgelés non cuisinés aux légumes en conserves 2. Assurez un apport minimal en acides gras de type oméga : Minimum 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et 1 à 2 de colza, de noix, ou de cameline (à conserver au réfrigérateur) : de préférence crue, d’origine biologique 1ere pression à froid, Une dizaine de noisettes, amandes au minimum 2 à 3 fois/semaine. 2 à 3 portions de poissons gras/semaine (thon frais, saumon, harengs, maquereaux, sardines, flétan, anchois…), de préférence les « petits » poissons. 3. Préférez les produits céréaliers complets (pâtes, riz, pain) et d’origine biologique aux produits raffinés 4. Consommez des légumineuses 2 fois par semaine minimum, par exemple au dîner (lentilles, fèves, haricots secs, pois, soja) 5.Introduisez des protéines animales au petit déjeuner pour favoriser la satiété, la vigilance et l’éveil : oeuf coque ou mollet, fromage de chèvre ou de brebis et occasionnellement le jambon d’origine artisanale sans nitrite ajouté. 6.Consommez des aliments riches en micronutriments : curry, curcuma, thé, cannelle, ail, aromates… 7.Limitez la consommation excessive de sel (chlorure de sodium),...
Lire la suiteProtégez vos défenses naturelles
L’hiver sollicite intensément et durablement nos défenses immunitaires et l’approche du printemps nous trouve souvent affaiblis et fragilisés faces aux multiples microbes encore bien vivaces. Les rituelles épidémies de gastro-entérites qui débutent avec les périodes de fêtes de fin d’année se disputent la vedette avec les syndromes grippaux et autres infections respiratoires, du rhume banal aux bronchiolites des plus petits ou trachéo-bronchites des plus grands. Bien qu’ à l’exception des gastro-entérites la plupart de ces affections et infections soient d’expression respiratoire, l’intestin garde une place prépondérante dans nos systèmes de défenses contre les infections hivernales. En effet, c’est dans sa paroi qu’ au contact de la flore intestinale les ¾ de nos cellules immunitaires s’aguerrissent pour stimuler notre réponse immunitaire. Redistribuées ensuite dans l’organisme elles y maintiennent un état d’alerte permanent. C’est ainsi que l’intégrité de notre flore intestinale et de notre paroi intestinale garantit une première ligne de défense efficace. La meilleure protection est la prévention. Nombre de micronutriments participent aux mécanismes immunitaires, anti-inflammatoires et de cicatrisation. Une alimentation respectueuse de notre santé, adaptée à nos capacités digestives, participant à l’équilibre de notre organisme et à ses mécanismes de guérison est une étape préliminaire incontournable pour qui veut aborder et traverser l’hiver en bonne santé. Les aliments à privilégier sont ceux riches en vitamines et minéraux anti-oxydants, protégeant nos cellules des diverses agressions microbiennes, tels que les vitamines...
Lire la suiteSalade de lentilles tièdes
Découvrez la recette originale sur www.tambouille.fr Les conseils nutritionnels Les lentilles sont de véritables “mines d’or” nutritionnelles : Leur index glycémique est très faible (25 pour les lentilles vertes, 30 pour les lentilles brunes), favorisant ainsi la satiété et limitant la sécrétion d’insuline par l’organisme. Leur forte teneur en protéines végétales (environ 24% crues et 8% cuites) en font un plat complet pour un dîner végétarien, accompagné par exemple de légumes. Leur aminogramme (teneur en différents acides aminés constituant les protéines contenues dans un aliment) présente toutefois un faible taux en Méthionine, un acide aminé soufré essentiel, raison pour laquelle il est généralement conseillé de les associer à des produits céréaliers à base de blé, de riz ou de soja (ou de consommer des noix au cours du même repas). Les lentilles contiennent toutefois des lectines, facteur antinutritionnel à l’origine d’une moindre assimilation des nutriments. Leur richesse en fibres (près de 4g pour 100g) permet de favoriser la satiété tout en contribuant au faible index glycémique des lentilles. Leur richesse en minéraux – notamment en Fer (bien qu’il soit présent sous une forme peu assimilable par l’organisme), Magnésium, Phosphore et Potassium – contribue à couvrir les besoins quotidiens. Leur teneur en antioxydants (catéchines et procyanidines de la famille des flavonoïdes, saponines dont certaines études mettent en évidence leur intérêt dans le cadre de la réduction du taux de...
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