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Les clés nutritionnelles de l’équilibre alimentaire

Les clés nutritionnelles de l’équilibre alimentaire

Voici les principales clés nutritionnelles et pratiques pour équilibrer votre alimentation au quotidien. Prenez le temps de bien mastiquer, de mâcher et de manger dans le calme  Au minimum 20 min par repas, en conscience (loin de tout ordinateur, smartphone ou TV). En dessous de ce délai, votre cerveau et votre système digestif n’ont pas le temps d’intégrer les messages liés à ce que vous venez de manger. Faites le test de mastiquer 20 fois une bouchée avant de l’avaler ou de poser votre fourchette entre chaque bouchée… Vous vous rendrez compte à quel point nous pouvons être à table sans réellement prêter attention à l’acte même de manger. Portez votre attention sur la sensation de faim et de satiété Arrêter de manger quand la satiété arrive, même si l’assiette n’est pas terminée. Si besoin, l’utilisation d’assiettes plus petites est d’ailleurs très efficace. Cuisinez, le plus souvent possible Limiter votre consommation de plats industriels, en particulier quand la liste d’ingrédients est longue. Avoir de la vaisselle à la fin du repas est bon signe ! Faites la part-belle aux produits bruts, de saison et locaux  Privilégier en particulier les végétaux de saison, bio et/ou d’origine locale si l’agriculteur n’utilise pas de pesticides. Il en est de même pour les produits céréaliers complets (pain complet par exemple) et pour les produits torréfiés (café, chocolat), le thé et les infusions. Consommer...

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Posté le 10 Mai, 2017 dans Articles Santé, tedt | 76 commentaires

Peut-on concilier nutrition et environnement ?

Peut-on concilier nutrition et environnement ?

Une étude récente vient de publier des données particulièrement intéressantes dans le cadre du rapprochement des enjeux en matière d’environnement et de nutrition. J’ai à ce titre eu l’occasion d’écrire un article développé sur les enjeux environnementaux de la consommation de protéines animales que je vous invite à découvrir par ici. Cette étude rappelle le cout abissal des dépenses de santé publique aux Etats-Unis : environ 3 billions de dollars chaque année, soit environ 18% du Produit Intérieur Brut, dont une grande partie peut être attribuée à une alimentation de mauvaise qualité. David Cleveland et son équipe ont croisé les résultats issus de méta-analyses relatives aux effets de l’alimentation sur la santé (diabète de type 2, cancer colorectal et maladies cardio-vasculaires) avec des données permettant d’évaluer les conséquences des régimes sur les émissions de gaz à effet de serre : Réduction des apports caloriques à 2 000 kcal/jour, Doublement de la consommation de fruits et légumes, Substitution d’une partie de la viande par des légumineuses, Remplacement des aliments raffinés par leur équivalent brut. L’analyse projective d’un tel modèle conclut à une réduction de la probabilité de survenue des maladies concernées de 20 à 40%,  ses couts annuels de soin de santé de 77 à 93 milliards de dollars et des émissions directes de gaz à effet de serre de 222  à  826 kg par personne et par an. En conclusion, une réforme de fond dans un tel schéma de...

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Posté le 11 Mar, 2017 dans Articles Santé | 5 commentaires

Jeûner permet-il d’inverser le diabète ?

Jeûner permet-il d’inverser le diabète ?

Voici la question posée suite aux conclusions d’une étude parue le 23 Février dans la revue Cell. L’intérêt du jeûne intermittent pour favoriser la sensibilité à l’insuline est en effet de plus en plus documenté, mais cette étude va encore plus loin en mettant en évidence qu’une telle pratique alimentaire pourrait reprogrammer les cellules pancréatiques. Des souris ont été soumis à un jeûne quatre jours par semaine : la sensibilité à l’insuline et la stabilité de la glycémie furent fortement améliorées, mais surtout, ce modèle a généré une activité des gènes responsables de la production d’une protéine, la neurogénine-3 (Ngn3), à l’origine de la production de nouvelles cellules β productrices d’insuline saines, normalement actives uniquement chez les cellules foetales. L’équipe de l’université de Californie a mis en évidence des résultats similaires sur des cultures de cellules pancréatiques humaines de donneurs atteints de diabète de type 1 (ou insulino-dépendant). Le jeûne intermittant a su démontrer son intérêt thérapeutique dans certaines pathologies (maladies cardio-vasculaires, neurodégénératives, sclérose en plaques, cancer, etc.). Le serait-il également pour traiter le diabète ? Cette étude a le mérite de poursuivre la réflexion. Retrouvez mon dossier complet sur l’intérêt du jeûne par ici et celui sur l’importance de la gestion de la glycémie sur la santé par ici. Source : Cheng et al. Fasting-mimicking diet promotes Ngn3-driven β-cell regeneration to reverse diabetes. Cell, 2017 DOI: 10.1016/j.cell.2017.01.040      ...

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Posté le 28 Fév, 2017 dans Articles Santé | 4 commentaires

Les fruits et légumes du mois de Février

Les fruits et légumes du mois de Février

Voici les conseils du mois pour bien choisir vos fruits et légumes en fonction de la saison et profiter ainsi pleinement de leurs qualités nutritionnelles. Légumes locaux Fruits locaux Fruits   Le légume du mois de février : le chou Le chou appartient à la famille des crucifères au même titre que le chou de Bruxelles, le chou-fleur ou encore le brocoli. Bien que le chou soit parfois écarté des assiettes par les personnes sensibles au niveau intestinal compte tenu de l’effet des fibres qu’il contient, il n’en reste pas moins un véritable allier nutritionnel. Le chou est en effet riche en glucosinolates (indol-3-carbinol, isothiocyanate d’allyle, isothiocyante de phénéthyle, sulforaphane). De nombreuses études ont notamment mis en évidence l’effet chimio-protecteur des crucifères et leur association à une réduction du risque de cancers du poumon, de l’estomac, du côlon, du sein, de la vessie et de la prostate 1,2. Une méta-analyse a constaté une diminution de 11 à  22% du risque de cancer de l’estomac chez les personnes ayant une forte consommation de crucifères 3. Ces propriétés sont notamment dues aux propriétés des glucosinolates et en particulier des des glucoraphanines, améliorant la capacité du foie à éliminer les substances toxique 4. Je vous invite à ce sujet à découvrir mon article sur l’intérêt de la détoxication hépatique.  Le sulforaphane molécule présentes dans les crucifères (chou, chou-fleur, chou de Bruxelles et brocolis) a montré...

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Posté le 3 Fév, 2017 dans Aliments Santé, Articles Santé | 12 commentaires

Que retenir des nouvelles recommandations nutritionnelles de l’ANSES ?

Que retenir des nouvelles recommandations nutritionnelles de l’ANSES ?

Ce mardi 24 Janvier 2017, l’organe Français officiel de référence en matière de sécurité sanitaire et de nutrition, l’ANSES, a publié de nouvelles recommandations visant à actualiser (enfin !) les repères de consommation du désormais célèbre PNNS (Programme National Nutrition Santé), à la demande de Direction Générale de la Santé (DGS). En effet, et comme le précise très bien le rapport dès les premières lignes, « L’évolution des données scientifiques au cours des dix dernières années a rendu nécessaire une révision de ces repères de consommations alimentaires et plus généralement celle du socle scientifique permettant d’asseoir les objectifs de santé publique en nutrition ». Les principaux médias se sont alors empressés de relayer certaines conclusions. C’est ainsi que l’on peut lire sur la toile qu’il est officiellement conseillé de réduire la consommation de viande et de charcuterie ou encore d’augmenter la consommation de fruits et légumes. Mais ce rapport regorge de bien d’autres recommandations, certaines plus étonnantes que d’autres au regard des positions historiques de l’ANSES vis-à-vis de certaines données. Voyons donc ce qui se cache derrière ces 280 pages…   En résumé Ce nouvel avis de l’ANSES a le mérite de publier des recommandations actualisées sur un certain nombre de points : *Une nouvelle méthodologie, considérant autant la qualité nutritionnelle que les risques de contamination grâce à l’utilisation d’un algorithme spécifique. *Une juste confirmation de l’augmentation des recommandations en terme de consommations...

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Posté le 29 Jan, 2017 dans Articles Santé | 20 commentaires

Stress oxydatif : connaissez-vous l’indice ORAC ?

Stress oxydatif : connaissez-vous l’indice ORAC ?

Que peut bien signifier cette abréviation ? Avant de définir ce qu’est l’indice ORAC et ses intérêts, rappelons-ce que le stress oxydant ou oxydatif… Qu’est-ce que le stress oxydant ? Les radicaux libres, ou ROS (Reactive Oxygen Species), sont des molécules instables dérivant directement de la respiration. Environ 2% de l’oxygène consommé est à l’origine de la production de ces radicaux libres. Il s’agit donc d’un mécanisme physiologique permanent, indispensable à la vie. La nature étant bien faite, si ce stress oxydant existe, c’est qu’il joue en effet des rôles bénéfiques. Vos cellules immunitaires ont par exemple besoin de lui pour vous défendre contre les inflections, de même que l’inflammation générée suite à une blessure ou à une intervention chirurgicale est indispensable pour permettre le processus de cicatrisation. L’adaptation cellulaire à l’effort régulier et l’augmentation des performances qui en découle est également conditionnée à l’existence d’un stress oxydant contrôlé, ponctuel et local. La consommation plus importante d’oxygène engendre en effet une élévation du stress oxydant, les radicaux libres stimulent alors la production de cytokines, entraînant une cascade de réactions inflammatoires. Les cellules immunitaires sont recrutées sur le site de l’inflammation et vont aider à « nettoyer » et réparer les dommages tissulaires. Toutefois, lorsque les productions sont trop importantes ou les capacités de défenses insuffisantes, le même stress oxydant risque se propager. Pour se protéger, l’organisme dispose alors de systèmes de protection endogènes,...

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Posté le 23 Déc, 2016 dans Articles Santé |