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Produits nutrition et risque de dopage : nouveau cas

Produits nutrition et risque de dopage : nouveau cas

Selon les études, près de 15% des compléments alimentaires et produits diététiques peuvent présenter un risque de résultat positif dans le cadre d’un contrôle antidopage. Plusieurs facteurs peuvent en être à l’origine : Une contamination intentionnelle par un produit dopant. Par exemple, l’ajout d’anabolisants dans des produits visant à favoriser la prise de masse musculaire Une contamination croisée, involontaire, sur le site de production L’utilisation d’ingrédients considérés comme des « faux positifs » : lorsque l’ingrédient, bien que non dopant, déclenche une réaction positive du fait de sa structure moléculaire proche d’une molécule dopante. Une nouvelle norme AFNOR, NF V 94-001, a été mise en place en 2012 pour identifier les industriels garantissant l’absence de molécules dopantes dans leurs produits. Toutefois, cette norme est à l’heure actuelle auto-déclarative : il n’existe donc pas de contrôle par un organisme tiers et indépendant. La société (et label) SPORT-Protect, anciennement WALL-Protect, est par contre une société indépendante garantissant que la norme AFNOR est respectée par les industriels apposant leur label sur les produits. Elle vient de publier un article intéressant sur la présence de Beta-ecdysterone (extrait de Suma) dans un produit de nutrition sportive : cette substance est considérée comme un stéroïde anabolisant naturellement présent dans certaines plantes du fait de sa structure chimique et des effets anabolisants similaires aux stéroïdes anabolisants exogènes.   Amis sportifs, soyez donc vigilants !   Anthony Berthou   Découvrir l’article...

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Posté le 30 Mar, 2013 dans Les produits diététiques | 0 commentaires

Comment décrypter les étiquettes ? Les produits énergétiques, épisode 2

Comment décrypter les étiquettes ?  Les produits énergétiques, épisode 2

Que vous soyez triathlète, coureur de marathon, traileur, cycliste ou pratiquant de toute autre discipline, se pose à un moment ou à un autre la question du choix du produit énergétique pour votre prochaine compétition, donc de la lecture de l’étiquette des aliments concernés. Car n’oublions pas que chercher à optimiser ses performances sans appréhender le rôle essentiel de la nutrition – « vous êtes ce que vous mangez » – c’est un peu comme acheter un vélo à 6000 euros et rouler avec 2 bar dans les pneus, ou faire un marathon avec une paire de chaussures de randonnée… Revenons à ce qui nous concerne directement : la lecture d’une étiquette, notion essentielle dans la mesure où les produits énergétiques représentent la principale ou unique source alimentaire pendant l’effort.   La valeur énergétique Ah… cette fameuse valeur énergétique. Bien qu’elle vous oriente sur le pouvoir calorique de votre produit, elle ne mérite bien souvent pas pour autant toute l’intention que vous lui attribuez. Pourquoi me direz vous ? Pour la simple raison que cette valeur énergétique est calculée en additionnant le nombre de calories issues des glucides assimilables (1g = 4 kcal), des lipides (1g = 9 kcal) et des protéines (1g=4 kcal). Or les fonctions de ces nutriments sont totalement différentes ! Alors qu’une protéine possède des propriétés structurales et fonctionnelles, les glucides et les lipides possèdent quant à...

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Posté le 27 Mai, 2012 dans Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport, Les produits diététiques | 5 commentaires

PROGRAMME ALIMENTAIRE POUR UNE COURSE D’ENDURANCE

PROGRAMME ALIMENTAIRE POUR UNE COURSE D’ENDURANCE

La stratégie nutritionnelle au cours d’une épreuve d’endurance est fondamentale. Elle doit en effet considérer de multiples facteurs, avec – en premier lieu –  la satisfaction des besoins nutritionnels, les contraintes pratiques, l’écœurement progressif pour le sucré, les risques digestifs accrus par la fragilité du système intestinal au cours de l’effort, la survenue de la fatigue… Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer l’importance de l’alimentation quotidienne sur les performances le jour de la course. Voici donc en pratique une proposition de stratégie nutritionnelle à partir de la semaine qui précède votre épreuve, considérant la notion d’optimisation des stocks de glycogène et du confort digestif selon une logique globale d’alimentation respectueuse de la santé.   Phase 1 : de J-7 à J-5 Cette première phase permet d’épuiser progressivement vos réserves en glycogène, tout en maintenant des apports alimentaires suffisants pour conserver un état de santé optimal. Diminuer votre consommation de glucides d’un tiers par rapport à votre alimentation habituelle. Deux possibilités : Réduire la taille de vos portions de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, riz, légumineuses, semoule, quinoa, produits sucrés…) d’un tiers à chaque repas et augmenter d’autant votre consommation de légumes et de protéines. Ou supprimer totalement les féculents à l’un des repas (déjeuner ou dîner), de préférence le midi. Par exemple : Entrée à base de protéines ou de légumes : crudités, sardines ou maquereaux en boite, jambon cru (d’origine artisanale et sans nitrite), terrine...

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Posté le 24 Mai, 2012 dans Avant l'effort, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport, Pendant l'effort, Récupération | 48 commentaires

Programme alimentaire pour un ultra trail

Programme alimentaire pour un ultra trail

La stratégie nutritionnelle au cours d’une épreuve d’ultra-endurance est fondamentale. Elle doit en effet considérer de multiples facteurs, avec – en premier lieu –  la satisfaction des besoins nutritionnels, les contraintes pratiques, l’écœurement progressif pour le sucré, les risques digestifs accrus par la fragilité du système intestinal au cours de l’effort, la survenue de la fatigue… Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer l’importance de l’alimentation quotidienne sur les performances le jour de la course. Voici donc en pratique une proposition de stratégie nutritionnelle à partir de la semaine qui précède votre épreuve, considérant la notion d’optimisation des stocks de glycogène et du confort digestif selon une logique globale d’alimentation respectueuse de la santé.   Phase 1 : de J-7 à J-5 Cette première phase permet d’épuiser progressivement vos réserves en glycogène, tout en maintenant des apports alimentaires suffisants pour conserver un état de santé optimal. Diminuer votre consommation de glucides d’un tiers par rapport à votre alimentation habituelle. Deux possibilités : Réduire la taille de vos portions de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, riz, légumineuses, semoule, quinoa, produits sucrés…) d’un tiers à chaque repas et augmenter d’autant votre consommation de légumes et de protéines. Ou supprimer totalement les féculents à l’un des repas (déjeuner ou dîner), de préférence le midi. Par exemple : Entrée à base de protéines ou de légumes : crudités, sardines ou maquereaux en boite, jambon cru (d’origine artisanale...

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Posté le 15 Mai, 2012 dans Avant l'effort, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport, Pendant l'effort, Récupération | 3 commentaires

L’entraînement à jeun

L’entraînement à jeun

    De nombreux sportifs s’entraînent à jeun pour plusieurs raisons : l’aspect pratique, la recherche de perte de masse grasse en stimulant l’utilisation des graisses par l’organisme pour fabriquer de l’énergie au cours de l’effort, la recherche de performance – qui rejoint le point précédent – à savoir le souhait d’augmenter la part relative d’énergie apportée par les graisses au cours de l’effort et ainsi épargner les réserves de glycogène, ou encore le confort digestif, sont autant de facteurs de motivation à courir de beau matin. Voici donc quelques conseils nutritionnels pour profiter pleinement de votre sortie. L’entraînement à jeun favorise la lipolyse* Lorsque vous allez débuter votre effort, l’organisme va se retrouver dans une situation au cours de laquelle : Il est partiellement privé de glucides rapidement disponibles pour l’effort musculaire, du fait de l’absence de petit déjeuner, Il voit son niveau de glycogène hépatique** réduit, du fait de l’utilisation par les organes dits « gluco-dépendants » (cerveau, globules rouges notamment) d’une partie des glucides du repas de la veille. Autrement dit, cette situation force l’organisme à utiliser les graisses pour fabriquer l’énergie dont il a besoin… il tape dans les graisses comme dirait l’expression. Toutefois, cette situation est surtout valable pour un organisme peu habitué à réaliser des efforts d’endurance. En effet – et c’est là une illustration de la notion « d’adaptation cellulaire à l’effort » – l’organisme habitué à réaliser un effort...

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Posté le 11 Mai, 2012 dans Au quotidien, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 8 commentaires

Fiche pratique nutrition sportive : les lipides

Fiche pratique nutrition sportive : les lipides

Consommer :  Chaque jour au minimum 3 cuillères à soupe d’huile vierge 1ère pression à froid crue (moitié olive/moitié colza, noix ou cameline), en assaisonnement en vinaigrette ou sur les aliments. Penser à conserver les huiles de colza, de cameline ou de noix au réfrigérateur pour préserver leurs qualités nutritionnelles ; 2 à 3 fois par semaine du poisson gras, frais ou en conserve, de préférence des petits poissons (sardines, maquereaux, anchois) contenant moins de métaux lourds que le saumon ou le thon ; Régulièrement quelques noix, noisettes ou amandes : au petit déjeuner ou en collation, des graines de lin moulues, des algues, du pourpier.   Limiter : Les viandes grasses (bœuf, porc, mouton, charcuterie) : 2 à 3 fois par semaine maximum ; Les matières grasses laitières : crème fraîche, fromage (1 fois par jour maximum, de préférence au petit déjeuner ou déjeuner), le beurre (à privilégier au petit déjeuner) ; Les plats cuisinés industriels, biscuits et pâtisseries (préférer les pâtisseries maison à base d’ingrédients « Santé »), viennoiseries, margarines, chips et biscuits apéritifs, pizzas, quiches et tartes salées, friands… Anthony...

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Posté le 5 Mai, 2012 dans Au quotidien, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 0 commentaires