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Qu’est-ce qu’une boisson isotonique ?

Qu’est-ce qu’une boisson isotonique ?

Cette notion bien connue des sportifs, mais souvent perçue comme un brin pompeuse, se réfère à la définition de l’osmolarité, ou tonicité d’une boisson. L’Osmolarité (mesurée en mOsmL par litre de soluté ou mOsml/L), ou Osmolalité (mOsml/Kg de solution), mesure la quantité de particules osmotiquement actives dans une solution, en particulier le sodium et le glucose. La base de référence pour comparer l’osmolarité d’une solution est celle du plasma, comprise entre 275 et 300 mOsml/L : une boisson est dite isotonique lorsque son osmolarité est proche de celle du plasma (270 à 330 mOsml/L), hypotonique lorsqu’elle est inférieure et hypertonique lorsqu’elle est supérieure. Cette notion est essentielle dans le cadre de l’hydratation. En effet, imaginez deux solutions séparées par une membrane perméable. Si les quantités d’eau et de particules osmotiquement actives sont identiques dans chacune des deux solutions, alors les mouvements d’eau et de particules seront optimaux. A l’inverse – car la nature tend par définition toujours à l’équilibre – si une solution est hypotonique par rapport à la seconde, il en résultera un mouvement de particules à travers cette membrane, de la solution la plus concentrée (hypertonique) vers la solution la moins concentrée (hypotonique), associée en conséquence à un mouvement d’eau de la solution la moins concentrée en particules (hypotonique) vers la solution la plus concentrée, ce jusqu’à l’équilibre. Vous suivez toujours ? Pour faire simple, c’est un peu...

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Posté le 28 Avr, 2014 dans Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport, Les produits diététiques, Pendant l'effort | 27 commentaires

Faut-il éviter le gluten ? Les protéines de lait ? Quels sont les rôles de l’écosystème intestinal sur la santé ?

Faut-il éviter le gluten ? Les protéines de lait ? Quels sont les rôles de l’écosystème intestinal sur la santé ?

Le trépied intestinal est LA clé de voûte de la santé, le point de départ de toute démarche nutritionnelle. Mais avant d’en comprendre les raisons, répondez-vous par l’affirmative à plusieurs de ces questions ?   Vous souffrez de troubles fonctionnels intestinaux : inconfort digestif, ballonnements, troubles réguliers du transit (diarrhées, constipation chronique, alternance diarrhées/constipations), colites, inflammations intestinales ? Vous souffrez de troubles inflammatoires chroniques extra-digestifs : tendinites, troubles ostéo-articulaires, douleurs musculaires chroniques ? Vous avez une pathologie inflammatoire ou des troubles de l’immunité : bronchites, asthme, otites, angines, sinusites ou rhinites à répétition, rhume des foins, maladies coeliaque, intolérances alimentaires, allergies, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, lupus, sclérodermie, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique ? Vous êtes sportif et vous souffrez de troubles digestifs à l’effort et/ou au repos ? Vous souffrez de migraines, d’un syndrome de Ménière, d’acné, d’eczéma, d’urticaire, de schizophrénie, d’autisme ?     Alors la suite vous concerne ! Pour les non-adeptes des explications scientifiques, armez-vous (d’un peu) de courage et d’obstination, elles méritent vraiment d’être lues jusqu’au bout. Nous sommes tous concernés par l’équilibre intestinal mais malheureusement bien trop peu à avoir conscience des effets directs de celui-ci sur notre santé. Les articles dithyrambiques  sur l’intérêt des probiotiques ou sur l’arrêt parfois dogmatique de certaines protéines alimentaires (lait de vache, gluten) sont légion. Toutefois peu d’entre eux apportent une pédagogie scientifique pour en expliquer les mécanismes. Ce que je vais tenter de faire, sans...

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Posté le 13 Fév, 2014 dans Articles Santé, Au quotidien, Conseils en santé et nutrition au quotidien, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 17 commentaires

Quels sont les rôles de l’équilibre acido-basique sur la santé ?

Quels sont les rôles de l’équilibre acido-basique sur la santé ?

Peut-être avez-vous déjà entendu parler d’équilibre acido-basique ? C’est une notion essentielle au maintien d’un état de santé optimale et en grande partie liée à la qualité de votre alimentation, en particulier pour prévenir l’ostéoporose, les troubles ostéo-tendineux, les inflammations et la fatigue chronique. Un excès d’acidité tissulaire durable oblige en effet l’organisme à puiser dans ses réserves alcalines, notamment osseuses. Lorsqu’il perdure, un tel mécanisme favorise donc la déminéralisation, voire l’ostéoporose et la perte de minéraux essentiels (Calcium, Magnésium, Potassium). Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un excès d’acidité tissulaire, à commencer par vos choix alimentaires. Une alimentation riche en sel de table, aliments salés (pains, fromages, charcuterie et surtout plats industriels), sodas, protéines animales et à l’inverse pauvre en fruits et légumes contenant naturellement des sels alcalinisants pour l’organisme, est synonyme de déséquilbre de la balance acido-basique. Une telle alimentations’éloigne fortement de celle de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs il y a plus de 10 000 ans alors que notre capital génétique a lui, très peu évolué (moins de 0,01%). Dans l’optique de retrouver une alimentation respectueuse de notre organisme, il est donc urgent, non pas de redevenir chasseur-cueilleur bien entendu, mais simplement de redonner une place de choix aux aliments, brut et non transformés dans vos assiettes. Si vous souhaitez aller à l’essentiel, voici les 10 points à retenir pour retrouver votre vitalité grâce à un équilibre acido-basique...

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Posté le 1 Déc, 2013 dans Articles Santé, Au quotidien, Conseils en santé et nutrition au quotidien, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport | 50 commentaires

Pourquoi manger (bien) gras ?

Pourquoi manger (bien) gras ?

Lorsque qu’un nutritionniste se retrouve autour d’une table, la première (et bien intentionnée) réflexion est bien souvent : « ne t’inquiètes pas, nous mangeons light ce soir. Comme nous savions que tu te joignais à nous, nous avons évité les aliments gras ». Une fois le temps de la frustration révolu, vient pour tout nutritionniste passionné celui de reprendre sa plaidoirie en faveur de ces chères graisses. Car la confusion entre graisses alimentaires et graisses corporelles est encore malheureusement bien trop fréquente. Rien de plus normal quand, depuis des années, nous entendons ou lisons que les graisses présentes dans nos assiettes viennent se loger dans nos cellules graisseuses (les adipocytes), s’avérant de ce fait à l’origine d’un surpoids grandissant. C’est ainsi que, naturellement, les conseils visant à favoriser la perte de poids se sont focalisés sur la famille de nutriments la plus riche en calorie et la plus similaire aux graisses corporelles : les lipides. Bien entendu et en préambule, acceptons que toute consommation excessive de nutriments puisse être stockée sous forme de graisses. Mais ce quelle qu’en soit l’origine : à diaboliser de manière aussi caricaturale l’implication des graisses dans le surpoids et l’augmentation des risques cardio-vasculaires, ont omet non seulement les propriétés de certains acides gras constituant les graisses – les acides gras essentiels – mais également la notion de régulation des métabolismes énergétiques à travers une...

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Posté le 30 Avr, 2013 dans Articles Santé, Au quotidien, Conseils en santé et nutrition au quotidien | 5 commentaires

Programme alimentaire pour un marathon

Programme alimentaire pour un marathon

La stratégie nutritionnelle dans le cadre d’un marathon est fondamentale. Elle doit en effet considérer de multiples facteurs, avec – en premier lieu – la satisfaction des besoins nutritionnels, les contraintes pratiques, l’écœurement progressif pour le sucré, les risques digestifs accrus par la fragilité du système intestinal au cours de l’effort, la survenue de la fatigue… Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer l’importance de l’alimentation quotidienne sur les performances le jour de la course. Voici donc en pratique une proposition de stratégie nutritionnelle à partir de la semaine qui précède le marathon, considérant la notion d’optimisation des stocks de glycogène et du confort digestif selon une logique globale d’alimentation respectueuse de la santé.   Phase 1 : de J-7 à J-5 Cette première phase permet d’épuiser progressivement vos réserves en glycogène, tout en maintenant des apports alimentaires suffisants pour conserver un état de santé optimal. Diminuer votre consommation de glucides d’un tiers par rapport à votre alimentation habituelle. Deux possibilités : Réduire la taille de vos portions de féculents (pain, pomme de terre, pâtes, riz, légumineuses, semoule, quinoa, produits sucrés…) d’un tiers à chaque repas et augmenter d’autant votre consommation de légumes et de protéines. Ou supprimer totalement les féculents à l’un des repas (déjeuner ou dîner), de préférence le midi. Par exemple : Entrée à base de protéines ou de légumes : crudités, sardines ou maquereaux en boite, jambon cru, terrine de poisson… Plat associant minimum...

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Posté le 3 Avr, 2013 dans Avant l'effort, Les conseils sur la nutrition, la micronutrition et le sport, Pendant l'effort, Récupération | 41 commentaires