Au cours de ce printemps, j’ai eu l’occasion de vous présenter mon livre Du bon sens dans notre assiette paru chez Actes Sud et préfacé par Thierry Marx. Je tiens avant tout à vous remercier pour vos très nombreux retours positifs, particulièrement touchants. Il n’y a en effet pas plus belle récompense que de savoir que son livre est lu et qui plus est, qu’il plaît ! Il est désormais temps de vous présenter mon dernier livre : Traité de la pleine santé par l’alimentation durable Nutrition, écologie et évolution Paru cet été au sein des éditions Dunod. J’ai désormais l’habitude de le surnommer le grand frère du précédent livre. Tous deux traitent en effet du même sujet, mais avec une profondeur et des développements différents. L’objectif de fond demeure de nous amener à prendre de la hauteur sur ce sujet malheureusement souvent galvaudé qu’est la nutrition, pour appréhender les solutions de manière systémique, en particulier en matière de santé et d’écologie. Ce second livre s’adresse aux plus avertis d’entre vous. Alors que Du bon sens dans votre assiette est destiné au plus grand nombre, le contenu du Traité de la pleine santé par l’alimentation durable est plus conséquent (environ 1 000 pages et plus de 10 000 publications scientifiques référencées). Je développe tout au long du livre ma vision de l’alimentation sous l’angle de la nutrition (et de la micronutrition), de l’écologie et de l’évolutionnisme....
Lire la suiteSortie du livre Du bon sens dans l’assiette
C’est avec une grande joie que je vous annonce la sortie officielle de mon nouveau livre. Ce projet a débuté en 2014. Puis les évènements de vie se sont succédés, le temps de recherche s’est allongé, les années ont passé… au point que ce livre devienne mon fil rouge (voire parfois un cap dans les tempêtes). Vous avez d’ailleurs probablement constaté que ma fréquence de publications s’est amenuisée ces dernières années sur le blog. La première raison est avant tout liée à ma propre santé. La seconde s’explique par ce temps nécessaire de recherche et d’écriture pour mener ce projet à terme, loin des réseaux. Au final, il n’en ressort pas un, mais deux livres. Tous deux traitent du même sujet, mais avec une profondeur et des développements différents. Ils sont le fruit de mes recherches dans ce que je présente comme mes trois révolutions nutritionnelles : la nutrition et la micronutrition tout d’abord, puis les enjeux écologiques, pour terminer par l’évolutionnisme. Il aurait été bien entendu possible d’écrire un livre pour chacun de ces thèmes (ce qui a été le cas, mais ils seront finalement restés à l’état de manuscrits). Les évènements de vie arrivent-ils par hasard ? Ce n’est pas le sujet que d’en débattre ici, mais il est certain que ma vision de la nutrition et la façon de l’aborder ont évolué pendant cette période. A...
Lire la suiteLa biologie fonctionnelle, un allié santé sous-estimé ?
Auteure : Juliette Mellentin | Médecin biologiste Connaissez-vous la biologie fonctionnelle ? Savez-vous qu’il existe des marqueurs pertinents et prédictifs permettant d’objectiver des facteurs de risque de pathologies chroniques, un état prédiabétique, un dysfonctionnement de votre thyroïde malgré une TSH normale ou des carences en micronutriments pourtant essentiels au bon fonctionnement de vos cellules ? Vous a-t-on déjà expliqué que la problématique n’est pas votre taux de cholestérol (indispensable à la vie soit dit en passant) mais plutôt son oxydation excessive ? Vous a-t-on alerté sur l’importance de doser votre taux de fer, de cuivre avant toute prise de compléments alimentaires en contenant, au risque d’oxyder votre organisme ? Je vais m’arrêter là car la liste d’exemples est très longue. Le but de cet article n’est pas de vous vendre une énième solution miracle (qui ne marchera pas) mais juste de vous faire découvrir une spécialité différente de la biologie conventionnelle (spécialité médicale réalisant des analyses biologiques variées), complémentaire de la micronutrition et qui mérite d’être connue par la pertinence des analyses qu’elle propose. Qu’est-ce que la biologie fonctionnelle ? L’intérêt de la biologie fonctionnelle réside dans l’analyse de biomarqueurs qui vont nous renseigner sur l’état des fonctionnalités cellulaires, tissulaires et organiques et ainsi nous permettre d’être dans une démarche de santé fonctionnelle : PREDICTIVEPREVENTIVEPERSONNALISEEPERTINENTE La biologie fonctionnelle et la micronutrition sont complémentaires et étroitement liées. Quel que soit votre âge, votre ethnie,...
Lire la suiteLe SOPK touche 1 femme sur 10 : alimentation et mode de vie comme précieux leviers d’action
Auteure : Géraldine Galan | Docteur en Pharmacie Le syndrome des ovaires polykystiques, communément appelé SOPK, vous connaissez ? Ce terme, disons-le barbare, désigne une pathologie hormonale féminine qui toucherait 1 femme sur 10 selon les sources officielles1. Elle se traduit en particulier, au niveau clinique, par : Des cycles menstruels irréguliers,Des troubles de la fertilité,Une hyperandrogénie (niveau anormalement élevé d’hormones masculines) dont les manifestations cliniques sont d’intensité très variable selon les femmes, et parmi lesquelles figurent : hirsutisme (hyperpilosité), alopécie (chute de cheveux) et/ou acné,Des troubles métaboliques : pré-diabète, surpoids, risque cardio-vasculaire accru. Nota : chacun de ces symptômes pris isolément peut avoir d’autres origines que le SOPK. SOPK, un diagnostic trop tardif Le diagnostic de SOPK est à ce jour officiellement établi sur la base des « critères de Rotterdam » dont au moins deux doivent coexister, parmi : Troubles des cycles menstruels.Hyperandrogénie (avec symptômes cliniques ou établie sur la base de dosages biologiques).Echographie pouvant mettre en évidence des ovaires augmentés de volume et/ou la présence de multiples follicules immatures (voir définition en encadré) sur un ovaire ou les deux. Ce dernier critère n’est requis que sous condition d’âge et de symptomatologie annexe chez la femme. Les follicules ovariens Ce sont de petits « sacs » présents dans chaque ovaire et qui contiennent les futurs ovocytes (communément appelés « ovules ») dont un exemplaire sera libéré au moment de l’ovulation après un long processus de maturation. Théoriquement, une ovulation...
Lire la suiteLe chocolat est-il aussi bon pour la santé que pour le palais ?
Le chocolat créé à partir de la fève de cacao, issue du cacaoyer (famille des Sterculiacées), existait déjà 4000 ans avant J.-C. dans certaines zones tropicales d’Amérique du Sud, notamment dans les bassins de l’Amazonie et de l’Orénoque. Cet arbre porte jusqu’à 500 fleurs par an, mais seules 1 à 2 % d’entre elles donneront le fruit : la cabosse. De la forme d’un ballon de rugby, elle renferme 30 à 50 graines baignant dans un mucilage et qui deviendront, après une préparation adéquate, les fameuses fèves de cacao. Il faut environ 20 kg de cabosses fraîches pour obtenir 1 kg de fèves séchées et un cacaoyer en produit environ 500 g à 2 kg par an. Les Mayas auraient été les premiers à domestiquer le cacaoyer il y a plus de 3000 ans, dans la région du Yucatan au Mexique. Les Mayas et les Aztèques utilisaient même les fèves de cacao comme unité de calcul et moyen de paiement. En 1735, le botaniste Karl Von Linné donne le nom de Theobroma cacao au cacaoyer, signifiant « Boisson des Dieux » en raison des origines mythiques que lui avaient attribuées les peuples précolombiens. Les vertus thérapeutiques du chocolat étaient déjà suggérées à l’époque des Mayas, notamment en tant antidiarrhéique et antitussif. Les Indiens Kuna, vivent encore aujourd’hui de manière traditionnelle en Amérique Latine, ont pour caractéristique une prévalence d’hypertension artérielle particulièrement basse. Selon les scientifiques ayant étudié cette population,...
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